En réponse aux interventions des groupes parlementaires lors d'une séance plénière de la Chambre des conseillers consacrée à la discussion de l'exposé du Chef du gouvernement sur la gestion du confinement pour l'après 20 mai, Saâd-Eddine El Othmani a souligné que depuis le début de la pandémie, il a été décidé d'autoriser les unités industrielles et productives respectueuses des normes sanitaires de poursuivre leurs activités, une décision qui est toujours en vigueur.
"L'industrie de l'agroalimentaire, la production des masques de protection et l'industrie pharmaceutique devaient maintenir leurs activités, mais les mesures de sécurité sanitaire doivent être renforcées", a-t-il insisté.
A cet égard, le Chef du gouvernement a souligné que des normes de travail ont été édictées pour les unités productives dans le souci de les encourager à continuer leurs activités, indiquant que ces conditions entraînent un coût supplémentaire.
Il s'agit, selon lui, de la réduction de l'effectif des travailleurs afin de garantir le respect de la mesure de distanciation sociale à titre préventif, en plus du coût des produits désinfectants, et des précautions à adopter durant les phases de production et de commercialisation.
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El Othmani a rappelé qu'un certain nombre de départements gouvernementaux ont établi des guides de travail à l'intention des différents établissements et institutions, sur la base desquels des opérations de contrôle sont effectuées par des commissions régionales.
Ces structures au sein desquelles sont représentés les ministères de l'Intérieur, du Travail, de l'Industrie et du commerce, ainsi que celui de la Santé, ont intensifié leur action de contrôle auprès des unités industrielles, en effectuant, au total, 13.000 visites, a-t-il précisé.
Le Chef du gouvernement a en outre indiqué que ces commissions ont contrôlé plus de 1.715 unités et ont adopté la décision de la fermeture de certaines unités pour "non-respect des conditions de sécurité" en dépit des mises en garde qui leur avaient été adressées.