En 30 ans de présence au Maroc, l’Agence française de développement a mobilisé 7,2 milliards d'euros de financement

L’AFD a célébré, lundi 31 janvier 2022, à Rabat, ses 30 ans de coopération avec le Maroc lors d’une cérémonie, co-présidée par l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène le Gal, et le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouagh.

L’AFD a célébré, lundi 31 janvier 2022, à Rabat, ses 30 ans de coopération avec le Maroc lors d’une cérémonie, co-présidée par l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène le Gal, et le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouagh. . Brahim Moussaaid / Le360

L’Agence française de développement (AFD) a célébré ce lundi 31 janvier 2022, à Rabat, ses 30 ans de coopération avec le Maroc, période au cours de laquelle elle a mobilisé des financements d’un total de 7,6 milliards d’euros pour des projets de développement.

Le 01/02/2022 à 14h38

Lors d’une cérémonie, co-présidée par l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène le Gal, et le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi, l’institution française s’est félicitée de son partenariat «dense et diversifié», avec le Maroc depuis 1992.

Le groupe a ainsi rappelé avoir soutenu de nombreux projets marocains relatifs aux secteurs notamment de l’eau, de l’énergie, du transport, de l’agriculture. La coopération s’est élargie à l’appui aux «politiques publiques en matière de l’éducation, de l’emploi, de la gouvernance et d’industries culturelles».

Selon le groupe AFD, le Maroc a été, durant cette période, «le premier partenaire de ses engagements financiers, parmi ses 120 partenaires, dans le monde». Aujourd’hui, l’agence française de développement se réjouit de poursuivre l’accompagnement du Maroc dans «sa transition vers un modèle de développement plus inclusif».

Entre 2017 et 2021, les interventions de l'Agence ont dépassé les objectifs fixés puisqu’elles «ont atteint 2,2 milliards d’euros d’engagements, en hausse de 74% par rapport à la période précédente (2012-2016)».

Entre 2017-2021, 55% de l’activité de l’AFD au Maroc a été constituée de prêts (1,2 milliard de dirhams) pour divers secteurs et 41% de crédits aux entreprises publiques (900 millions d’euros). Quant aux financements accordés à la société civile, ils se sont élevés à plus de 9 millions d’euros.

Ses filiales, PROPARCO, spécialisée dans les prêts au secteur privé, et Expertise France, organisme d’appui technique, ont mobilisé pour leur part respectivement 106 millions d’euros et 30 millions d’euros.

Pour l’avenir, le groupe AFD a promis de renforcer le partenariat avec le Royaume du Maroc en ouvrant «un nouveau cycle stratégique pour la période 2022-2026», dédié au nouveau modèle de développement du Royaume.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 01/02/2022 à 14h38

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Quand on est difficulté, on est prêt à faire des concessions. Le poids politico-économique français en Afrique n'est en réalité pas entrain de mourrir comme on pourrait le penser avec la nouvelle donne, mais il est en très sérieux danger. Il ne faut pas hésiter une seconde à profiter au maximum de cette situation pour en tirer le maximum d'avantages auprès de la France et notamment géopoltique (cause du sahara marocain) et économique, en se présentant auprès du monde des affaires français comme l'ultime (dernier) endroit idéal "francophone" pour l'investissement. Les investissements pourraient ainsi devenir encore plus massifs (voir les 10 milliards de total dans l'hydrogène et les énergies renouvelables à Guelmim). Et continuer activement la diversification des partenaires dans le monde.

et combien aurait-elle empoché? de quel partenariat s'agit-il? une sur-exploitation à toute azimut et un outil de pression sans fin!! La France devrait comprendre qu'il était temps de rampre avec les méthodes 'obscure' de jadis. le Maroc est une nation digne de respect, il faut se comporter avec ce pas avec un partenaire et non pas comme une 'terre colonisée'.

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