Lors d’une cérémonie, co-présidée par l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène le Gal, et le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi, l’institution française s’est félicitée de son partenariat «dense et diversifié», avec le Maroc depuis 1992.
Le groupe a ainsi rappelé avoir soutenu de nombreux projets marocains relatifs aux secteurs notamment de l’eau, de l’énergie, du transport, de l’agriculture. La coopération s’est élargie à l’appui aux «politiques publiques en matière de l’éducation, de l’emploi, de la gouvernance et d’industries culturelles».
Selon le groupe AFD, le Maroc a été, durant cette période, «le premier partenaire de ses engagements financiers, parmi ses 120 partenaires, dans le monde». Aujourd’hui, l’agence française de développement se réjouit de poursuivre l’accompagnement du Maroc dans «sa transition vers un modèle de développement plus inclusif».
Lire aussi : Vidéo. L'AFD accorde un prêt de 33 millions d'euros pour financer la première ligne de Amalway Agadir Trambus
Entre 2017 et 2021, les interventions de l'Agence ont dépassé les objectifs fixés puisqu’elles «ont atteint 2,2 milliards d’euros d’engagements, en hausse de 74% par rapport à la période précédente (2012-2016)».
Entre 2017-2021, 55% de l’activité de l’AFD au Maroc a été constituée de prêts (1,2 milliard de dirhams) pour divers secteurs et 41% de crédits aux entreprises publiques (900 millions d’euros). Quant aux financements accordés à la société civile, ils se sont élevés à plus de 9 millions d’euros.
Ses filiales, PROPARCO, spécialisée dans les prêts au secteur privé, et Expertise France, organisme d’appui technique, ont mobilisé pour leur part respectivement 106 millions d’euros et 30 millions d’euros.
Pour l’avenir, le groupe AFD a promis de renforcer le partenariat avec le Royaume du Maroc en ouvrant «un nouveau cycle stratégique pour la période 2022-2026», dédié au nouveau modèle de développement du Royaume.