Le royaume vient de reculer dans le Renewable Energy Country Attractiveness Index (RECAI) du cabinet Ernst & Young, après avoir enregistré des progressions. En effet, en 2018, le royaume s’en sort avec une note de 52,2 points sur un maximum de 100, selon le quotidien Les Inspirations Eco du jeudi 14 juin qui souligne que malgré ce recul, «le Maroc peut toujours se targuer d’avoir maintenu son leadership à l’échelle africaine et arabe».
A ce titre, il faut souligner que l’Egypte, la Jordanie et l’Afrique du Sud se sont classées respectivement au 20e, 28e et 34e rang dans le classement RECAI 2018, qui classe les pays les plus attractifs en matière d’investissement dans les énergies renouvelables dans le monde.
Avec cette note, le Maroc se classe désormais au 15e rang des 40 pays recensés dans ce classement, derrière le Canada et l’Argentine.
Comment s’explique le recul du Maroc dans cet indice sachant que le royaume continue d’investir dans les énergies renouvelables? Le quotidien note à ce titre l’extension de la station Noor Ouarzzate ou la poursuite du Programme éolien intégré (PEI) avec le lancement en décembre dernier du parc éolien Khalladi près de Tanger.
Selon Les Inspirations Eco, le Maroc a été surclassé par la Hollande et le Danemark qui ont réalisé des bonds notables grâce à d’importants investissements dans l’augmentation des capacités de production en éolien et en photovoltaïque pour le premier et l’amélioration de l’interconnexion avec les autres pays européens pour le second.
Reste que le royaume, engagé dans le développement de nombreux projets d’énergies renouvelables, devrait enregistrer de très bonnes performances en 2018 avec les mises en service de plusieurs projets dont Noor Ouarzazare II (200 MW), Noor Ouarzazate III (150 MW) et Noor Ouarzazate IV, Noor Laayoune, Noor Boujdou ainsi que des projets éoliens totalisant une capacité globale de 300 MW.
Bref, le Maroc ne compte pas lâcher prise et devrait rapidement améliorer son rang en 2019.