L’essor des énergies renouvelables ne profite pas aux TPME (très petites et moyennes entreprises), affirme La Vie Eco dans son édition de ce 20 octobre.
Estimé à quelque 300 opérateurs, le tissu des TPE et PME opère dans cinq sous-secteurs (le solaire photovoltaïque en autoconsommation, le pompage solaire, le chauffage solaire, l’éolien, la biomasse et l’efficacité énergétique), explique l’hebdomadaire qui fait remarquer qu’un écosystème dédié à l’industrie des énergies renouvelables va être bientôt lancé.
Selon les précisions de l’Association marocaine des industries solaires et éoliennes (AMISOLE), deux écosystèmes, qui concernent les énergies renouvelables dans des sous-secteurs accessibles et créateurs de valeur ajoutée et d’emplois, seront lancés en 2018.
Notons que cette initiative va donner un coup d’accélérateur à la filière et aussi augmenter le taux d’intégration de cette industrie, jugé insatisfaisant en termes de valeur ajoutée RNR, dans la mesure où la quasi-totalité des volumes de matériel et outillages installés (hors structures support et génie civil) est importée.
Si les PME et autres TPE n’arrivent pas à profiter de l’embellie du secteur, c’est bien à cause de plusieurs freins parmi lesquels figurent le manque d’incitation fiscale, le financement, etc.
On note aussi qu’il reste des aspects à compléter dans la réglementation pour booster le développement de l’autoconsommation et la revente des volumes.
La Vie Eco pointe également du doigt l’entrée sur le marché d’opérateurs non qualifiés, notamment dans le secteur du solaire.
Enfin, l’hebdomadaire appelle à la mise en place de plusieurs actions visant à permettre aux PME et TPE de prendre leur part du gâteau.