L’événement qui se tient du 26 au 28 juin est marqué par la présence d’une pléiade de personnalités œuvrant dans le domaine des engrais: dirigeants d’entreprises, organismes internationaux, producteurs, exportateurs, experts, etc. Au programme de cette 31e édition figurent pas moins de 21 présentations à caractère scientifique: techniques d’industrialisation des fertilisants, opportunités de production des engrais composés NPK, mise à niveau des unités productives, amélioration de la productivité de l’acide phosphorique, etc.
Le rendez-vous se veut un lieu de partage de savoir-faire et d’expériences réussies dans le monde arabe. Celle développée par le groupe OCP retiendra naturellement l’attention des congressistes arabes et autres présents à Casablanca.
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«Nul besoin de démontrer le rôle incontournable des engrais dans la sécurité alimentaire mondiale. Les fertilisants sont le seul moyen dont dispose l’humanité pour augmenter substantiellement les rendements à l’hectare et, partant, limiter l’extension des terres agricoles au détriment des espaces forestiers déjà mis à mal», souligne Jamal Eddine Bensari, président du conseil d’administration de l’Union arabe des fertilisants. La croissance démographique, la raréfaction de l’eau, la désertification sont autant d’enjeux qui soulèvent des interrogations sur la pérennité des modèles existants.
A noter enfin qu’à l’issue du congrès de Casablanca, les membres de l’Union arabe des fertilisants ont prévu une visite des installations du méga complexe industriel de l’Office chérifien des phosphates (OCP) à Jorf Lasfar.