Hakim Abdelmoumen ne pouvait rester à son poste de vice-président, pour incompatibilité de son titre avec son nouveau poste de président élu de la Fédération de l'automobile, affiliée à la même CGEM. Rahhou, lui, invoque officiellement des questions d'agenda rempli pour d'autres missions.
Le choix de Salaheddine Mezouar pour remplacer ces deux personnalités s'est porté sur Khalid Cheddadi (patron de la CIMR) et sur Nabila Freidji, jusqu'ici présidente de la Commission relations avec les institutions internationale . Le président de la CGEM s'apprête à les proposer au Conseil d'adminitratuon de la confédération, qui se tient en cet après-midi du jeudi 10 janvier à Casablanca.
Lire aussi : La CGEM au bord de l’implosion: les dessous d’une crise inédite
Les cinq autres membres du bureau restent les mêmes. Il s’agit de:- Mohamed Talal: fondateur de "La Voie Express" et ancien président de la commission logistique;- Khalid Benjelloun: gérant de CTC, une PME au nom de laquelle Mezouar s’est présenté aux élections;- Marouane Tarafa: président, entre autres, de LafargeHolcim Maroc et récemment élu à la tête de l’Association professionnelle des cimentiers;- Dounia Taarji: Associate Partner chez Helix International et ancienne directrice du gendarme du marché des capitaux, le CDVM (rebaptisé AMMC);- Mehdi Tazi: patron de Be Assur et ex-PDG de Saham Assurances.
Le conseil d’administration se tient dans un climat tendu. 227 jours après son élection, Salaheddine Mezouar a encore bien du mal à installer les instances statutaires du patronat. Le conseil de ce jeudi doit remettre les compteurs à zéro.