Si l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) paraît hésiter sur le sort qui sera réservé aux puits de gaz dans la région du Gharb, c’est qu’il a de bonnes raisons. Des arguments qu’il avance dans le cadre de ces déclarations qu’il adresse à le360.
L’office précise qu’il a lancé à ce sujet deux appels d’offres. Le premier est destiné à «une étude en vue de l’élaboration d’un programme d’abandon spécifique pour les puits qui ont été exploités et dont les concessions sont arrivées à terme».
Le deuxième concerne la réalisation «des travaux de remise en état des sites de tous les anciens puits». A l’Office de préciser par ailleurs que «ces actions font partie des opérations d'un cycle de vie normal d'un gisement d’hydrocarbures: forage, production, abandon, remise en état».
De même, l’ONHYM indique que «les puits ayant fait l'objet de ces deux appels d'offres sont soit des puits secs, soit des anciens puits producteurs arrivés en fin de vie».
Il souligne que «l’abandon de ces puits se fait conformément à la réglementation en vigueur et selon les standards et bonnes pratiques de la profession».
Sans omettre de rappeler qu’«aucun déclin n'est à relever concernant les puits en cours du Gharb et d'Essaouira. La production de ces gisements se poursuit et répond aux besoins des clients».