Dans son édition du 12 janvier, L’Economiste s’intéresse à la culture des grenades dans l’Oriental. Le quotidien nous apprend ainsi que la saison des grenades a pris fin la semaine dernière et qu’elle s’est achevée sur de bons résultats avec une production de 22.750 tonnes, soit plus de 45% par rapport à la saison 2017.
Notons que la superficie exploitée est passée de 1.200 hectares en 2017 à 2.370 hectares actuellement. De même, 74% de cette superficie est située dans la zone d’influence de l’Office régional de la mise en valeur de la Moulouya, dont 61% dans la province de Berkane. Aussi, la courbe est ascendante pour les exportations vers les pays de l’UE. L’Economiste souligne ainsi qu’elles sont passées à plus de 910 tonnes contre 362 tonnes en 2017.
«La culture des grenades contribue au développement socio-économique de la région, en assurant plus de 142.000 jours ouvrables/an», poursuit L’Economiste. Pour atteindre ces bons résultats, le grenadier a bénéficié de subventions accordées par le ministère de l’Agriculture. Plus de 3 millions de DH ont été alloués à la réalisation de nouvelles plantations et à la conversion du système d’irrigation gravitaire en irrigation localisée.
Soulignons que 40% des terres réservées à cette culture sont irriguées en goutte à goutte avec l’objectif de les doubler incessamment. «Cet intérêt pour les grenadines est justifié par le taux de production des nouvelles plantations. C’est le cas de la première production d’une ferme à Taourirt qui a surpris agriculteurs et cadres de la Direction régionale de l’Agriculture de l’Oriental, tellement les calibres et la qualité étaient bonnes», explique le quotidien. Cette réussite au niveau de cette localité encourage le département de l’Agriculture à programmer d’autres plantations dans les zones qui bénéficient de conditions climatiques et environnementales favorables
L’Economiste fait remarquer que même si la filière nécessite de nombreux arrosages espacés qui doivent être réguliers, il est conseillé d’effectuer des arrosages en excès pendant la période de maturation. Le journal estime aussi qu’il est nécessaire de mettre en place une nouvelle stratégie de commercialisation sur les marchés nationaux et internationaux.