Dans une note de présentation accompagnant sa proposition de loi au sujet de la raffinerie de la Samir, le PPS estime que la politique énergétique nationale est confrontée à de nouveaux défis, révélés par la crise sanitaire, en lien avec les capacités limitées de stockage et la prédominance de pratiques anticoncurrentielles.
Pour le PPS, l’enjeu consiste à s’appuyer sur le rôle central de l’Etat pour redémarrer l’exploitation de la raffinerie, ajoutant qu’il est question de garantir la sécurité énergétique du pays, avec ce que cela exige comme solutions alternatives pour le problème du stockage stratégique de produits pétroliers au Maroc.
Tout retard dans la prise de décision au sujet de la situation de la Samir sera de nature à empêcher le Maroc de renforcer sa sécurité énergétique et à juguler les prix des produits pétroliers qui restent déconnectés de ceux observés sur le marché international, explique le PPS.
Dans sa proposition de loi, le groupe parlementaire du PPS désigne le ministère des Finances en tant qu'organe chargé de prendre les mesures nécessaires au transfert à l’Etat des actifs de la Samir, actuellement en cours de liquidation.
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Par ailleurs, ce groupe parlementaire a déposé une deuxième proposition de loi, portant sur l’encadrement des prix des produits pétroliers, avec l’idée de fixer un prix maximum chaque lundi.
Ce prix plafond sera calculé en tenant compte des niveaux de prix sur le marché international, les frais de transport, de stockage, les coûts des polices d’assurance et ceux des marges revenant à chacun des intervenants de la chaîne de distribution des carburants.
- propositions_de_lois_pps.pdf