Filière laitière: les professionnels demandent une intervention du gouvernement

Aziz Akhannouch. 

Aziz Akhannouch.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre de l’Agriculture a réuni les professionnels de la filière. Ces derniers demandent une intervention d’urgence de l’Exécutif pour sauver le secteur le plus touché par l’appel au boycott.

Le 04/06/2018 à 00h12

Les éleveurs et producteurs de lait partagent leurs inquiétudes avec la tutelle. Une intervention d’urgence est demandée au gouvernement pour les aider à surmonter la situation actuelle dont souffre le secteur, une situation mettant en péril l'équilibre des emplois, les ressources des petits agriculteurs et la stabilité de l’économie nationale. Cette intervention a d’ailleurs été recommandée par la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait (Fimalait) lors d’une récente réunion avec le ministre de l’Agriculture, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans sa livraison du 4 juin.

Lors de cette rencontre, les éleveurs, représentés par la Fédération nationale des producteurs de lait (Feneprol), ainsi que les professionnels en aval de la chaîne de valeur du secteur, ont exposé la problématique liée aux difficultés d’écoulement de la production, suite à la réduction du volume de la collecte de lait auprès de coopératives laitières, après les appels au boycott ayant ciblé l’un des acteurs de la filière.

Face à ces difficultés, survenues subitement, les éleveurs ont dû faire face, dans plusieurs régions, à une rupture dans la collecte de lait. Les professionnels ont ainsi exprimé leurs vives inquiétudes et leur détresse face à cette situation et ont exposé les difficultés vécues sur le terrain par les éleveurs, paysans et producteurs de lait pour l’écoulement de leur production, depuis la réduction par Centrale Danone de 30% de sa collecte de lait dans toutes les régions où elle opère.

Les participants à cette rencontre ont également rappelé tous les risques qu’une commercialisation par le circuit informel représente pour la santé du consommateur, compte tenu de l’absence de traitement thermique industriel du lait, facteur majeur de transmission de maladies.

Par Fayçal Ismaili
Le 04/06/2018 à 00h12

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Oui en effet. Comme sin on n’a pas été manipulé lors du blocage ! On est manipulé par la cherté de la vie, notamment les produits de nécessité. Plutôt, je me rnds compte qu’on a été dupe. Je n’arrive pas à m’expliquer comment le prix de 1.5 litre d’eau dépasse 5dh et peut atteindre 6 dh. En plus, c’est mon argent, j’en fais ce que je veux. Pourquoi cette panique. Aussi, 1 l de lait, acheté 3dh et vendu 7dh après mise en boite et pasteurisation. Parlons pas de l’essence et du gazoil. مقاطعون مقاطعون مقاطعون

Le problème qui se pose avec acuité est le conflit d'intérêt. Politique et business ne font pas bon ménage. De plus, nos politiques ne de font ni de analyses sociologiques et études des crises ni de bons communicants. Conséquence: aggravation de la situation et escalade.

Oui voilà, on est manipulés, il n y a que vous qui êtes intelligents et êtes pourvus d'un cerveau. Les gens protestent contre la cherté de la vie, et ils en ont le droit ! Les professionnels n'ont qu'à baisser le prix du lait et tout le monde sera content ! Signé : un manipulé écervelé !

Qui a lancé cette campagne du boycotte ??? Les gens son immature..ils ne se rendent pas compte qu'ils sont manipulés..

Le mépris et les injures telles que "m'dawikh", "traitres à la nation" et maintenant "immature" ne font qu'envenimer les choses. Le coût de la vie est tellement élevé que les citoyens ne disposent plus que du boycott comme moyen pour se faire entendre. Il faut veiller à la préservation du pouvoir d'achat du citoyen, de lui garantir un salaire décent et les moyens ou revenus de sa subsistance. Comment se fait-il alors que le boycott des produits de la pêche (sardine) ait révélé des pratiques illicite voire illégale d'intermédiaire qui se graissent la patte et que les prix aient chuté aprsè cette campagne. Même si la réalité a deux visages, la réalité est là.

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