France: voici les détails du projet de loi de finances rectificatif

Le président français Emmanuel Macron, après une rencontre avec le président moldave, à l'Elysée, à Paris, le 19 mai 2022.

Le président français Emmanuel Macron, après une rencontre avec le président moldave, à l'Elysée, à Paris, le 19 mai 2022. . Ludovic MARIN / AFP

Revue de presseKiosque360. L’Exécutif a transmis au Haut Conseil des Finances Publiques sa copie concernant le projet de loi de finances rectificatif (PLFR). Cet article est une revue de presse du journal français La Tribune.

Le 28/06/2022 à 22h12

Le journal La Tribune rapporte dans l’une de ses récentes publications sur son site internet que le gouvernement français a transmis au Haut Conseil des Finances Publiques sa copie concernant le projet de loi de finances rectificatif (PLFR) et qu’il comprend un nouveau cadrage macro-économique.

«Du côté des mauvaises nouvelles, on notera cette prévision de croissance revue à la baisse pour l'économie française. De 4 % prévus dans la dernière loi de finances, le gouvernement est passé à 2,5 % pour cette année. En cause, la guerre en Ukraine qui a ralenti l'économie et fait flamber encore un peu plus les prix des carburants, mais aussi le virus omicron de début d'année qui a limité l'activité», indique La Tribune.fr.

Cependant, l'exécutif estime que les fondamentaux de l'économie résistent bien, avec 2,5 % de croissance. On apprend aussi que le gouvernement table sur une hausse des prix à la consommation de 5 % en moyenne. «Une prévision un peu inférieure à celle de l'Insee, qui anticipe 5,5 % en moyenne annuelle. Mais ce différentiel, explique Bercy, tient au prix de référence du baril de pétrole choisi pour effectuer le calcul. Le ministère de l'Economie a opté pour un baril autour de 110 euros sur l'année 2022. Un peu plus pour l'Insee», précise La Tribune.

Concernant les recettes, le gouvernement français table sur une hausse. Il y a des recettes supérieures aux prévisions du côté de l'impôt sur les sociétés, apprend-t-on. «Notamment grâce à un mécanisme de solde 2021 payé en 2022. Cet ensemble permettra, selon les calculs gouvernementaux, à l'Etat de percevoir en 2022 jusqu'à 50 milliards de recettes, soit plus que le budget de l'Education nationale. C'est 2 % du PIB», précise-t-on.

Toutefois, pas de réduction de la dette en vue. Cette dernière restera à 111,9 % à la fin de l'année. «Bercy affectera ce surplus de dépenses à combler les pertes. L'objectif : maintenir la prévision initiale de déficit, autour de 5 %. Ce surplus d'argent servira surtout à payer les mesures de pouvoir d'achat que le gouvernement entend présenter via une loi, le 6 juillet prochain, en conseil des ministres», conclut latribune.fr.

Par Ismail Benbaba
Le 28/06/2022 à 22h12