Le journal La Tribune rapporte dans l’une de ses récentes publications sur son site internet que le gouvernement français a transmis au Haut Conseil des Finances Publiques sa copie concernant le projet de loi de finances rectificatif (PLFR) et qu’il comprend un nouveau cadrage macro-économique.
«Du côté des mauvaises nouvelles, on notera cette prévision de croissance revue à la baisse pour l'économie française. De 4 % prévus dans la dernière loi de finances, le gouvernement est passé à 2,5 % pour cette année. En cause, la guerre en Ukraine qui a ralenti l'économie et fait flamber encore un peu plus les prix des carburants, mais aussi le virus omicron de début d'année qui a limité l'activité», indique La Tribune.fr.
Cependant, l'exécutif estime que les fondamentaux de l'économie résistent bien, avec 2,5 % de croissance. On apprend aussi que le gouvernement table sur une hausse des prix à la consommation de 5 % en moyenne. «Une prévision un peu inférieure à celle de l'Insee, qui anticipe 5,5 % en moyenne annuelle. Mais ce différentiel, explique Bercy, tient au prix de référence du baril de pétrole choisi pour effectuer le calcul. Le ministère de l'Economie a opté pour un baril autour de 110 euros sur l'année 2022. Un peu plus pour l'Insee», précise La Tribune.
Concernant les recettes, le gouvernement français table sur une hausse. Il y a des recettes supérieures aux prévisions du côté de l'impôt sur les sociétés, apprend-t-on. «Notamment grâce à un mécanisme de solde 2021 payé en 2022. Cet ensemble permettra, selon les calculs gouvernementaux, à l'Etat de percevoir en 2022 jusqu'à 50 milliards de recettes, soit plus que le budget de l'Education nationale. C'est 2 % du PIB», précise-t-on.
Toutefois, pas de réduction de la dette en vue. Cette dernière restera à 111,9 % à la fin de l'année. «Bercy affectera ce surplus de dépenses à combler les pertes. L'objectif : maintenir la prévision initiale de déficit, autour de 5 %. Ce surplus d'argent servira surtout à payer les mesures de pouvoir d'achat que le gouvernement entend présenter via une loi, le 6 juillet prochain, en conseil des ministres», conclut latribune.fr.