La politique risque des établissements de crédit a connu une grande mue au cours des trois dernières années, constate La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi. Selon l’hebdomadaire, chaque banque aurait mis en place son propre dispositif pour repérer les profils à risques. Plus encore, apprend-on, la majorité des opérateurs misent sur la prévention, en mettant en place une systématisation du traitement des demandes de la clientèle. On parle d’ailleurs d’une industrialisation des process qui, selon le journal, déshumanise davantage le rapport banque/client. Soulignons que les banques ont adopté le scoring pour le traitement des demandes des particuliers, et ce en attendant la mise en place de celui dédié aux clients corporate. Mais, quand on analyse bien la situation, on s'aperçoit que les établissements de crédit ont raison, au vu de l’augmentation, ces dernières années, des créances en souffrance et du coût du risque. Selon le journal, les équipes de l’inspection générale passent également au crible les comptes et le niveau des autorisations par rapport aux utilisations. Il arrive qu’elles remontent des anomalies aux directions générales qui, à leur tour, ordonnent à leur département de régler les paramètres pour éviter tout dépassement. Selon la profession, la méthode du scoring adoptée par les établissements de crédit permet aux équipes commerciales de discipliner la clientèle et d’investir le temps de travail de manière optimale, pour augmenter le PNB de l’agence.
Par Ismail Benbaba
Le 15/11/2018 à 22h14