Dans un communiqué publié ce jeudi 1er novembre, les aviculteurs disent s’enfoncer «dans une crise financière sans précédent» et ce, suite aux «ruptures d'approvisionnement en aliments au niveau des fermes d’élevage qui accentuent les mortalités des volailles». La FISA affirme qu’elle «n’a pas cessé, dès le début de la grève, d’alerter les autorités, et à leur tête Monsieur le Chef du Gouvernement, en ce qui concerne la gravité de la situation, tout en les invitant à prendre les dispositions qui s’imposent pour éviter le pire».
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Malgré les communiqués annonçant la fin de la grève, la FISA constate que «sur le terrain, la grève persiste avec des blocages sauvages (voire des agressions physiques contre les chauffeurs, la détérioration du matériel roulant et, dans certains cas, du racket au niveau des barrages), créant des situations de pertes irrémédiables pour les aviculteurs», note le communiqué de la FISA qui «déplore la passivité des autorités et leur manque de réactivité à l’égard de cette situation».
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La FISA a donc lancé un appel à tous les aviculteurs, leur demandant de faire constater la mortalité des volailles par leur vétérinaire encadrant et par des huissiers de justice, et ce, en vue d’évaluer les pertes globales subies par le secteur.