Grippe aviaire hautement pathogène: qu’en est-il au Maroc?

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Revue de presseLe Maroc bénéficie toujours du statut «indemne de la grippe aviaire hautement pathogène». Toutefois, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires appelle les autorités sanitaires compétentes à maintenir les mesures de précaution nécessaires. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Le Matin du Sahara et du Maghreb.

Le 08/02/2024 à 20h49

Face à la dynamique actuelle de propagation de virus influenza aviaire hautement pathogène en Europe, le Maroc est sur ses gardes. Le Maroc conserve son statut de pays «indemne», indique le quotidien Le Matin du Sahara et du Maghreb. L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) indique que «depuis le début de l’année 2021, afin d’éviter l’entrée de la grippe aviaire au Maroc, les mesures de précaution ont été renforcées contre ce virus, notamment après l’annonce par l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) sur l’émergence de cas de grippe aviaire extrêmement virulente dans de nombreux pays».

Les mesures préventives prises pour éviter l’introduction de cette maladie dans le Royaume s’appliquent au renforcement de la surveillance sanitaire des volailles au niveau national à travers un ensemble de mesures de précaution, en étroite coopération avec d’autres services, comme la Gendarmerie Royale, l’Agence nationale des eaux et forêts et les autorités locales.

Parmi ces mesures, on note le renforcement de la surveillance aux poste-frontière, souligne la même source, expliquant que l’importation de volaille vivante n’est autorisée qu’en provenance de pays ou de régions indemnes de ce virus, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé animale, avec laquelle l’Office a conclu des accords sanitaires.

«Tous les moyens de transport de volailles sont également soumis à un processus de désinfection aux poste-frontière», ajoute Le Matin, citant l’ONSSA. L’Office indique que la surveillance du virus est assurée par le prélèvement d’échantillons sur les oiseaux migrateurs dans les zones humides du Royaume et leur diagnostic établi dans les laboratoires d’analyses affiliés à l’ONSSA.

Quant à la surveillance sanitaire des volailles, elle est renforcée par les services vétérinaires affiliés à l’office et en étroite collaboration avec les vétérinaires privés agréés et les services des eaux et forêts.

Par Nabil Ouzzane
Le 08/02/2024 à 20h49