Le groupe Banque centrale populaire a dévoilé, ce vendredi 29 juillet, ses indicateurs d’activité et ses résultats financiers au titre du premier semestre 2022, suite à la tenue de son conseil d’administration, réuni sous la présidence de Mohamed Karim Mounir.
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, le groupe bancaire rappelle d’emblée qu’au cours du premier semestre 2022, il a évolué dans un contexte marqué, d’une part, par «un net ralentissement économique occasionné essentiellement par la sécheresse et son impact direct sur le secteur agricole» et, d’autre part, par «l’impact inflationniste des tensions géopolitiques mondiales, ayant entrainé un affaiblissement du pouvoir d’achat des populations aussi bien au Maroc qu’à l’international».
Dans ces conditions, le groupe BCP affirme avoir «intensifié ses efforts» dans l’ensemble de ses pays d’implantation en vue de maintenir la proximité avec ses clients, usant de l’ensemble de ses moyens humains et plateformes technologiques.
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C’est ainsi que sur le plan commercial, les dépôts de la clientèle et les crédits bruts ont continué à se renforcer pour s’établir respectivement à 353,8 milliards de dirhams et 292 milliards de dirhams, soit des hausses de +3,5% et +1,3% en 6 mois.
Le PNB dépasse les 10 milliards de dirhams, le coût du risque s’amélioreEn termes financiers, le produit net bancaire consolidé s’est apprécié de 3% sur un an, pour atteindre près de 10,5 milliards de dirhams, profitant essentiellement de l’évolution de la marge d’intérêt et de la marge sur commissions qui se renforcent respectivement de 5,9% et de 6,7%.
Selon le groupe, cette performance «traduit les efforts consentis dans l’optimisation du coût des ressources et de la bonne performance des filiales, aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne».
Ces réalisations ont également permis de compenser la baisse de 16,9% du résultat des activités de marché, du fait de l’impact de la hausse des taux sur le portefeuille de trading, souligne-t-on.
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Pour ce qui est du coût du risque, il a poursuivi son allègement au cours des 6 premiers mois de l’année 2022, en lien avec l’amélioration de la situation sanitaire et la levée des restrictions qui en découle, après deux années de fort provisionnement. Ainsi, le coût du risque consolidé s’est allégé de 18,3% pour s’établir à 1,8 milliard de dirhams à fin juin 2022.
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La baisse du coût du risque profite au résultat net consolidé du groupe qui poursuit son redressement et progresse de 18,6% à près de 2,4 milliards de dirhams. Le Résultat net part du groupe suit la même tendance, avec une progression de 16,6% à 1,8 milliard de dirhams.
Il est noté que les filiales à l’international du groupe BCP ont clôturé le premier semestre sur «de bonnes performances», avec une contribution de 25% au PNB consolidé. Le groupe bancaire évoque notamment le redressement des activités d’intermédiation et des commissions (en particulier au niveau du Bénin, Congo et Madagascar) et la bonne tenue de l’activité trésorerie (notamment en Côte d’ivoire et au Cameroun).