Faut-il revoir la politique commerciale du Holding Al Omrane ? En tout cas, l’analyse qu’a faite la Cour des comptes de cette entreprise publique fait ressortir un fait qui a de quoi faire froid au dos : A fin 2015, le stock de produits finis qu’affichait le holding sur ces comptes était évalué à 15 milliards de DH.
En d’autres termes, les biens immobiliers et le foncier commercialisables d’Al Omrane mais qui n’ont pas encore trouvé preneur peuvent générer jusqu’à trois années de chiffre d’affaires à la société.
La Cour des comptes y voit un signe d’une rotation très lente des actifs, ce qui présente un risque quant à la viabilité économique et financière du groupe.
Ceux-ci en dit long sur les difficultés du holding à commercialiser ses biens et sur l’impact que cela peut avoir. D’ailleurs, selon les informations de Le360, Al Omrane s’apprête à externaliser la commercialisation des unités non vendues dans plusieurs régions du royaume, parmi lesquelles Safi, Essaouira, Chichaoua et Kelaâ Sraghna.