Hausse des prix des produits de première nécessité: la Fenagri tire la sonnette d’alarme

Huile alimentaire. (Photo d'illustration)

Huile alimentaire. (Photo d'illustration) . DR

Dans un communiqué, la Fédération Nationale de l’Agro-alimentaire (Fenagri) alerte le marché sur l’absence de dispositifs permettant d’amortir l’impact de la flambée des cours des graines oléagineuses sur les prix au consommateur, contrairement à d’autres matières premières.

Le 25/02/2021 à 09h00

Le choc des prix, qui a touché l’ensemble des matières premières sur le marché international depuis le deuxième semestre 2020, intervient dans un contexte de crise pandémique qui a bouleversé l’économie mondiale, souligne la Fenagri.

Les marchés de matières premières sont en ébullition. Les prix de nombreux produits, notamment ceux du pétrole, du maïs, du sucre et du blé, ont atteint récemment des records.

Intégrant un panier de 19 matières premières, l’indice du Commodity Research Bureau illustre cette tendance (Source: Bloomberg).

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Depuis le mois de juin 2020, les cours de certaines matières premières agricoles ont accusé une hausse considérable dans un contexte climatique relativement défavorable (sécheresse, Niña), conjugué à une reprise fulgurante de la demande chinoise, poursuit le communiqué de la Fenagri.

Ainsi, les cours du blé, du maïs, et du sucre ont respectivement augmenté depuis avril 2020 de 45%, 77% et 89%.

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L’huile de tournesol a rebondi de plus de 90% et le soja à plus de 80%. La production de graines de tournesol en mer Noire, de graines de soja en Amérique du sud et de palme en Asie du Sud-Est, a été sérieusement impactée par des conditions climatiques particulièrement inquiétantes.

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Les prix pétroliers ont considérablement augmenté à partir du mois d’avril en raison de la reprise progressive de la demande énergétique mondiale.

Les analyses marché des banques d’investissements estiment qu’une hausse encore plus considérable est attendue au cours des mois à venir.

«Contrairement à d’autres matières premières qui bénéficient des dispositifs mis en place par le gouvernement permettant d’amortir l’impact de la flambée des cours sur les prix au consommateur, les graines oléagineuses (soja et tournesol, principalement) sont directement exposées aux fluctuations des cours du marché mondial», conclut le communiqué de la Fenagri.

Par Ayoub Khattabi
Le 25/02/2021 à 09h00

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Chez nous on verse l'huile dans une casserole comme si c'était de l'eau = cholestérol. On met 1 kg de de sucre pour un verre de thé; bonjour le diabète. Et on se plaint de la cherté?

Si le Maroc n'a pas ses huiles sans passer par ces multinationales qui se croient encore en période du protectorat. il peut importer l'huile de Turquie qui ne vaut pas grand chose et les laisser crever ces cols à petit feu

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