Hydrogène vert: un premier bilan d’étape, 40 demandes de projets sur la table du gouvernement

Lors de la réunion du comité de pilotage chargé de «l’Offre Maroc» pour l’hydrogène vert, le 29 août 2024, à Rabat.

Environ 6 mois après la sortie de la circulaire encadrant «l’Offre Maroc» pour l’hydrogène vert, l’Agence marocaine pour l’énergie durable a reçu près de 40 demandes pour des projets dans les différentes régions du Royaume.

Le 29/08/2024 à 17h44

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, jeudi 29 août à Rabat, une réunion du comité de pilotage chargé de «l’Offre Maroc», pour l’hydrogène vert. Le comité a examiné l’état d’avancement de la mise en œuvre des différents chantiers relatifs à l’opérationnalisation de «l’Offre Maroc», souligne un communiqué.

Le comité a débattu dans ce cadre de la méthodologie qui sera adoptée pour l’évaluation et la sélection des projets, à travers une définition précise des critères.

Lors de cette réunion, qui survient moins de 6 mois après la publication de la circulaire du chef du gouvernement relative à la mise en œuvre de «l’Offre Maroc», pour le développement de la filière de l’hydrogène vert, il a été souligné que la plateforme mise en place par l’Agence marocaine pour l’énergie durable ( MASEN), a reçu jusqu’à présent près de 40 demandes de projets.

Dans ce cadre, l’État avait entrepris, conformément aux hautes directives royales, de définir un foncier public significatif d’environ 1 million d’hectares, en vue d’inciter et d’accompagner les porteurs de projets et de développer cette filière prometteuse, tout en veillant dans un cadre contractuel à garantir la préservation et la bonne utilisation de cette assiette foncière publique, ajoute la même source.

Ont pris part à cette réunion, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Tarik Moufaddal, président-directeur général de l’Agence marocaine pour l’énergie durable, ainsi que le secrétaire général du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable.

Par Ayoub Khattabi
Le 29/08/2024 à 17h44

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Je n'ai rien contre le dihydrogène vert. Cependant, je sais que l'Allemagne qui dispose de toutes les technologies concernant cette énergie utilise encore le charbon. ...

La chose en ai à démontrer la faisabilité au niveau technique d'un tel projet. La pyrolyse de la molécule d'eau conduit impérativement à séparer le dihydrogène de l'oxygène, ça c'est connu. Quand à l'utilisation de l'hydrogène produit par cette pyrolyse à quelle fins, la question reste en suspens. La combustion de l'hydrogène formé en présence d'oxygène produit t'elle une énergie ? Si c'est le cas est elle suffisamment importante devant l'énergie consommée pour la pyrolyse ? Last but not least, à combien se chiffre un tel projet sur une telle superficie pour une telle finalité ?

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