Comme en attestent les promoteurs immobiliers et comme c'est d’ailleurs le cas un peu partout dans le monde, le secteur de l'immobilier traverse une période difficile. Et c'est un euphémisme.
Pourtant, rapporte le quotidien Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du lundi 18 juin, «l’atonie du secteur a fait sombrer les professionnels dans une incertitude qui commence à se dissiper. Un regain de confiance se fait sentir». En effet, selon les professionnels, la conjoncture devrait connaître une nette amélioration. Ainsi, face au déficit en logements, passé de 1,2 million d’unités en 2002 à 400.000 unités actuellement, la demande reste importante.
Mais, selon le quotidien, «du chemin reste à parcourir pour satisfaire la demande persistante dans un contexte où les programmes en cours sont presque arrivés à terme». En plus, si l’offre en logements existe pour répondre à la demande actuelle du point de vue quantitatif et de la répartition géographique, cette offre est loin de répondre aux attentes des Marocains.Du coup, il est essentiel de revoir et réorienter les chantiers en cours en matière d’habitat, afin qu’ils répondent aux attentes de la population.
A ce titre, les demandes futures en logements sont estimées à 1,5 million d’unités. Seulement, pour satisfaire cette demande, il faut agir sur de nombreux leviers: prévention de l’habitat insalubre, prise en compte de la qualité des logements, intégration des notions de mixité sociale, respect de l’équité spatiale... En clair, la demande en logements sera forte dans les années à venir, mais il faudra repenser l’offre afin que celle-ci puisse répondre au mieux aux attentes des citoyens.
