Les nouvelles nominations ont été actées par une décision du PDG de la RAM, Abdelhamid Addou, le jeudi 2 juillet 2020, soit le jour même de la réunion d’information tenue avec les représentants du bureau syndical de l’UMT et les délégués du personnel. Comme indiqué dans un précédent article, lors de cette réunion, le patron de la RAM a évoqué le scénario d’une réduction de la flotte (cession de 20 avions) et d’une suppression de 858 emplois, laissant entendre qu’un plan de départ volontaire sera proposé au personnel âgé de plus de 57 ans, avec 15 ans d’ancienneté.
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Les nouvelles nominations ont pris effet le jour même. Ainsi, trois directeurs ont été désignés à la tête de la direction des opérations aériennes; la direction «qualité, sûreté et sécurité» et, enfin, la direction de la formation technique. D’autres responsables ont été nommés pour chapeauter certains départements relevant de ces trois directions (fleet manager B737; système de gestion de la sécurité; formation initiale PN, etc.).
Ces nominations ont pris de court le personnel de la compagnie. «Le process RH en vigueur, requérant un appel à candidatures, n’a pas été respecté», nous confie l’un des trois directeurs remerciés, tous membres du personnel navigant technique. Opérer une réorganisation de cette envergure en remplaçant simultanément trois directeurs en charge de ces fonctions sensibles est un fait rare auquel les compagnies n'ont recours qu’en cas d’incident majeur, suite à un crash par exemple, a-t-il ajouté. Contactée par Le360, la direction de la RAM n’a pas souhaité se prononcer sur ce sujet.
