Info360. Le groupe CDG à la rescousse pour accélérer le projet de l’Avenue royale à Casablanca

Nabila Rmili, maire de Casablanca et Mohamed Mhidia, wali de la région Casablanca-Settat.

À peine rentrés de vacances, les élus de Casablanca devront se pencher sur une convention de partenariat destinée à relancer le projet de l’Avenue royale, censée relier la mosquée Hassan II à la place Mohammed V. Un méga-chantier qui traîne depuis 1989.

Le 29/08/2025 à 12h12

À l’initiative du wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, une session extraordinaire du Conseil de la ville est prévue début septembre. Elle sera entièrement consacrée au chantier emblématique de l’Avenue royale à Casablanca, dont la lenteur s’explique notamment par les difficultés liées au relogement des milliers de ménages expropriés.

Les autorités semblent désormais déterminées à accélérer la cadence. Selon nos informations, cette session se tiendra le mardi 2 septembre. À l’ordre du jour: l’examen et l’adoption d’une convention de partenariat visant à impulser une nouvelle dynamique au projet.

Outre la Commune de Casablanca, trois autres institutions prendront part à cette convention: le groupe CDG, la Société nationale d’aménagement communal (Sonadac) et Casablanca Iskane & Équipements.

L’implication du groupe CDG traduit une volonté claire de sécuriser le financement du projet, notamment les coûts annexes liés au relogement d’environ 16.000 ménages et 2.500 locaux professionnels. «Le projet ne coûtera rien au budget de la ville», confie une source proche du dossier.

Filiale de la CDG, la Sonadac, porteuse du projet depuis son lancement en 1989, continuera de jouer son rôle, notamment en ce qui concerne la libération du foncier (49 hectares) nécessaire à la réalisation de l’avenue royale.

Casablanca Iskane & Équipements apportera quant à elle son expertise dans la gestion des opérations de relogement, en assurant l’accompagnement social, technique et financier pour les populations concernées.

Au-delà de ses dimensions urbaines, sociales et économiques, l’aménagement de l’avenue royale intègre une composante écologique majeure. Le360 apprend que pas moins de 40 hectares d’espaces verts seront aménagés de part et d’autre de cette artère de 1,5 kilomètre, reliant la mosquée Hassan II à la place Mohammed V. Une véritable métamorphose du centre-ville de Casablanca, à l’approche de la Coupe du monde 2030.

Par Wadie El Mouden
Le 29/08/2025 à 12h12