Les derniers chiffres de l’ANRT font état d’une reprise de croissance des segments de la téléphonie mobile et de l’Internet au niveau des parcs et des usages au cours du premier trimestre 2019.
Dans le détail, à fin mars 2019, le parc des abonnés Internet (fixe et mobile) s’élève à près de 23,1 millions enregistrant une hausse annuelle de plus de 9,3% (soit une croissance nette annuelle de près de 2 millions), portant le taux de pénétration à près de 65,6%.
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Cette évolution est essentiellement tirée par le segment du mobile qui affiche une hausse de 9,2% pour atteindre plus de 21,5 millions abonnés. A lui seul, le parc Internet mobile 4G compte 11 millions de clients, soit une progression de 56,7% en glissement annuel. Quant au parc FTTH (fibre optique), il s’élève à près de 82.693 abonnements, en hausse annuelle de 88%.
Comme à l’accoutumée, rien à signaler du côté de l’ADSL si ce n’est une insignifiante évolution du parc (+1,44% à 1,44 million d’abonnements).
Dans son dernier rapport sur les services en ligne, la Cour des comptes a ouvertement critiqué le monopole de l’ADSL par Maroc Telecom, cité comme le principal frein au développement des services des télécommunications au Maroc.
Abdeslman Ahizoune, le patron de l’opérateur historique persiste dans son obstination à refuser de partager avec les autres opérateurs le réseau cuivre, hérité de l’Etat marocain. Pour les juges de la Cour des comptes, le monopole de Maroc Telecom explique en bonne partie le retrait du Maroc dans les classements établis par l’Union internationale des télécommunications.
Le parc mobile s’établit quant à lui à 44,73 millions d’abonnés, enregistrant un taux de pénétration de 127%, note l’ANRT. Le segment du mobile postpayé réalise un bond de 20% à 4,13 millions d’abonnés, marquant une transformation progressive du mode de consommation. Quant au parc des abonnés mobiles prépayés, il se stabilise autour de 40,6 millions.
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Le nombre de minutes mobiles consommées par client par mois a atteint 103 minutes en moyenne à fin mars 2019, contre 98 minutes une année auparavant, soit une hausse de 5%. Le trafic SMS, quant à lui, poursuit sa tendance baissière et s’établit à un peu plus de 1 milliard d’unités, soit un repli de 20%. Le trafic sortant du fixe est marqué par une baisse de 10,3% sur une année. La même baisse (-10,8%) est enregistrée au niveau de l’usage moyen sortant mensuel par client fixe, qui atteint 91 minutes en moyenne au lieu de 102 minutes à fin mars 2018.
Le prix mesuré par le revenu moyen (ARPM) s’établit, pour le segment mobile, à 22 centimes la minute à fin mars 2019, en quasi-stagnation par rapport à mars 2018 (0,23 DHHT/min).
