Dans sa livraison du 1er février, Aujourd’hui Le Maroc revient sur les principales annonces du Chef de gouvernement lors de son intervention à la Chambre des représentants en début de semaine.
Le quotidien indique ainsi qu’Aziz Akhannouch a présenté une véritable feuille de route pour stimuler l’investissement. Il a expliqué que le gouvernement a augmenté le budget d’investissement public pour atteindre 300 milliards de dirhams, alors qu’il était de l’ordre de 245 milliards en 2022, soit une croissance de 55 milliards de dirhams.
Le Chef de gouvernement a fait remarquer que l’Exécutif est conscient du rôle de levier que l’investissement public est censé jouer en faveur de l’investissement privé, alors même qu’il cherche à adapter la politique de l’Etat en matière d’investissement aux transformations institutionnelles, économiques, sociales, environnementales et technologiques.
Le Chef de gouvernement a aussi indiqué que le Maroc est dans une dynamique d’ouverture économique et de développement, soutenue par des stratégies sectorielles dynamiques grâce auxquelles il a obtenu des résultats positifs. «Au niveau de l’industrie aéronautique, notre pays se classe en 15ème position en termes d’investissement au niveau international. Les exportations du secteur ont également enregistré une hausse de 40% à fin novembre 2022 par rapport à la même période en 2021», précise le journal.
La même source ajoute qu’en ce qui concerne l’industrie automobile, le gouvernement travaille sur 3 axes principaux à savoir l’insertion locale pour développer de nouveaux métiers, la décarbonation de la production par l’utilisation des énergies renouvelables, et l’intégration du capital marocain dans cette industrie de pointe.
Le Chef de gouvernement a aussi mis en exergue l’ambitieux programme visant la promotion du «Made in Morocco» avec l’émergence de 1.402 projets d’une valeur totale d’investissement de 52,5 milliards de dirhams et 310.000 emplois directs et indirects.
Au premier rang des activités visées par ces projets figurent les industries agroalimentaires (26%), les industries chimiques et semi-chimiques (20%), les industries mécaniques et métallurgiques ( 12%) et les industries textiles (12%).
Au niveau du climat des affaires, Aziz Akhannouch a laissé entendre que son gouvernement travaille à l’élaboration d’une nouvelle feuille de route relative à l’amélioration du climat des affaires, en coordination avec tous les acteurs des secteurs public et privé, à l’horizon 2026. Le quotidien indique aussi que les CRI (Centres régionaux d’investissement) passeront désormais sous la tutelle directe du Chef du gouvernement.