Jorf Lasfar: Mohammed VI lance des projets pour plus de 6 milliards de DH

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Comme annoncé plus tôt dans la journée par Le360.ma, le roi Mohammed VI a inauguré deux projets importants à Jorf Lasfar. Les détails.

Le 01/02/2016 à 18h03

Le premier projet qui concerne le développement de l’activité de l’OCP en Afrique, entre dans le cadre de l’engagement du groupe pour favoriser l’agriculture durable dans le continent. 5,3 milliards de DH ont ainsi été investis dans un complexe intégré d’engrais, l’Africa Fertilizer Complex (AFC), dont la production sera exclusivement dédiée aux marchés africains.

Cette unité devrait assurer chaque année à l’OCP une capacité de production d’un million de tonnes d’engrais, 450.000 tonnes d’acide phosphorique et 1,2 million de tonnes d’acide sulfurique. En prime, le groupe prévoit au sein du complexe une centrale thermoélectrique d’une capacité de 62 MW et des installations de stockage d’engrais d’une capacité de 200.000 tonnes, soit plus de 2 mois d’autonomie.

Le second projet inauguré par le souverain concerne une station de dessalement d’eau de mer. Pour un investissement de 800 MDH, l’OCP veut en effet répondre aux besoins additionnels en eau requis par le développement que connait l’Axe Khouribga-Jorf Lasfar. Ce développement se traduit principalement par un doublement des capacités des mines et un triplement des capacités de la valorisation industrielle.

A travers la nouvelle station, le groupe veut ainsi éviter un recours aux eaux conventionnelles pour répondre à la demande croissante. Au total, la station disposera à terme d’une capacité globale de 75 millions de m3 par an. Néanmoins, le projet sera réalisé en trois phases, dont celle qui vient d’être inaugurée et dont la capacité sera de 25 millions de m3.

Dans un premier temps, l’OCP installera une unité de pompage d’eau de mer, une unité de prétraitement d’eau de mer, une unité d’ultrafiltration pour éliminer les particules ultrafines, une unité d’osmose inverse qui assure l’élimination des chlorures ainsi qu’une unité de post-traitement assurant l’ajout de CO2 et de la chaux afin d’ajuster les caractéristiques requises pour l’eau potable.

Il est enfin à noter que les deux projets devraient se traduire par la création de 480 nouveaux emplois permanents.

Par Younès Tantaoui
Le 01/02/2016 à 18h03