La Banque mondiale approuve un financement de 600 millions de dollars en faveur du Maroc

Le siège de la Banque mondiale à Washington, aux États-Unis.

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé un financement de 600 millions de dollars pour la troisième phase du programme de renforcement du capital humain pour un Maroc résilient . Cette troisième et dernière opération vise à soutenir la résilience du Maroc face aux risques sanitaires, à améliorer le capital humain durant l’enfance, à réduire la pauvreté des personnes âgées et à renforcer la gestion des risques climatiques.

Le 21/03/2025 à 13h15

Les deux premières opérations de financement, approuvées en juin 2022 et décembre 2023, ont permis d’accompagner d’importants changements législatifs, notamment la généralisation de l’assurance maladie obligatoire et le lancement d’un programme complet d’aide sociale. Cette troisième opération vise à consolider ces avancées en renforçant la gouvernance, en précisant la mise en œuvre des transferts monétaires et des régimes de retraite, et en améliorant l’efficacité de la gestion des risques de catastrophe, souligne la Banque mondiale dans un communiqué.

Le Maroc progresse sur la voie de la couverture sanitaire universelle en mettant en œuvre des réformes destinées à renforcer la protection contre les risques sanitaires (et ce, grâce à une couverture accrue de l’assurance maladie), étendre l’assurance maladie, en modernisant l’offre de soins et en assurant une répartition plus équitable des professionnels de santé.

Le gouvernement ambitionne d’assurer la couverture de l’ensemble de la population dans le cadre d’un régime d’assurance maladie unifié, géré par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Malgré des progrès significatifs, avec une couverture effective atteignant désormais 75% de la population, des défis persistent, notamment pour les travailleurs non salariés, ajoute la même source.

Le Programme d’aides sociales directes, soutenu par la nouvelle Agence nationale du soutien social (ANSS), ciblera jusqu’à 60% de la population non couverte par d’autres régimes d’allocations familiales.

«Cette initiative, qui s’inscrit dans la lignée des deux opérations précédentes, vise à renforcer le système de protection sociale du Maroc. Aujourd’hui, ce système permet déjà à environ 75% de la population d’accéder à des soins de santé plus abordables et à plus de 40% des ménages de bénéficier de transferts monétaires», a déclaré Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur de la division Maghreb et Malte de la Banque mondiale.

Et d’ajouter: «Ces réformes sont conçues pour rendre le système plus complet, plus équitable et plus efficace, en particulier, au profit des populations les plus vulnérables aux aléas climatiques, notamment les agriculteurs.»

Par Ayoub Khattabi
Le 21/03/2025 à 13h15

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VOS RÉACTIONS

Si on doit emprunter pour la CNSS j' ai rien contre à condition que la caisse négocie le prix des médicaments. Si on prend le prix du Epotin qui est 7 fois plus cher qu'en Egypte on est en droit de se poser des questions.

J'ai pas bien compris ou on va, plus on prend des crédits et plus les conditions de vie deviennent difficiles. C'est intrigant !

T iccupe pas du chapeau dee la gamine !!!! Kasraoui tu travailles pas aux finances marocaine alors t occupe

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