La nouvelle série de démissions qui secoue ces derniers jours la CGEM serait-elle le prélude à une nouvelle reconfiguration «clanique» au sein du patronat marocain? Assiste-t-on, comme le laissent penser certains médias, à une guerre des clans qui opposerait divers courants de pensée?
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Interrogé par Le360, Salaheddine Mezouar rejette formellement cette lecture de la situation que traverse la CGEM. «Un courant suppose qu’il y ait une confrontation d’idées entre libéraux, conservateurs et protectionnistes. Or, il n'y a pas de débat doctrinaire qui justifie la création de courants», souligne le président de la CGEM, sans nier sa volonté d’asseoir une doctrine qui rassemble tous les membres de la confédération.
«Il y a la sympathie de groupes, des liens de famille, des liens historiques, des amitiés, etc. Ce sont surtout des liens de solidarité qui se construisent. Sinon, cela aurait permis de structurer la CGEM en courants».