La Caisse interprofessionnelle marocaine de retraite (CIMR) cherche de nouveaux débouchés. L’Economiste, dans son édition de vendredi 21 décembre, rapporte que la Caisse va profiter de la bonne forme de l'assurance-vie et des inquiétudes face à l'évolution des régimes de retraite pour faire évoluer son offre. Elle veut «capter une partie du potentiel du marché». A ce jour, «la CIMR a récupéré plus de 2.100 personnes via son produit Al Moustakbal Individuel lancé il y a un an», annonce le journal qui précise que le produit permet de constituer une épargne à partir de 200 DH, sachan que la moyenne des versements mensuels s’élève à 1000 DH.
A la différence des produits d’assurance, «les cotisations chez la CIMR sont bloquées jusqu'à l'âge de la retraite alors que les montant versés dans l'assurance vie peuvent être mobilisés en cas d'urgence». De plus, à la CIMR, la sortie en rente est obligatoire. Il permet, comme l’affirme le quotidien, «de transformer la moitié des points acquis en capital». Dans le cas de la compagnie d'assurance, il est possible de convertir le capital constitué en rente certaine jusqu'à 20 ans et la rente viagère ou de récupérer la totalité de l’épargne.
La difréence intervient aussi au niveau de la fiscalité. En fonction du type de sortie, un abattement de 55% est appliquée sur la tranche jusqu'à 168.000 DH et 40% au dessus de ce seuil pour la rente viagère.
Pour l’option en capital, il faudra appliquer un abattement de 40%. La CIMR entend désormais «convaincre les personnes qui disposent d'un capital ou qui en ont constitué un chez les assureurs de les transformer en rente viagère chez elle». D’autant plus qu’elle propose un taux de rendement du placement bien plus important que ceux de assureurs (entre 6 et 8%).