Engagé dans une dynamique mondiale de lutte contre le changement climatique, le Maroc a entrepris une série de réformes en matière de décarbonation. A l’occasion d’une rencontre sous le thème de la décarbonation organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le club de chefs d’entreprises France-Maroc, la politique entreprise par le pays a été décortiquée en présence, notamment, de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 14 avril.
«La décarbonation est un sujet prioritaire de la réforme du secteur énergétique», a affirmé la ministre, soulignant que «nous nous joignons à la CGEM pour étudier les réformes engagées par le Maroc en matière de décarbonation, lesquelles sont appelées à être accélérées, avec l’implication effective du secteur privé, afin d’améliorer la transparence sur les coûts de transactions des services et sur les opportunités d’investissement».
A l’occasion de cette rencontre, les principaux chantiers engagés par le Royaume ont été mis en avant. Parmi eux, la stratégie bas carbone 2050 (SBC) ou encore le projet de transition énergétique qui prévoit 52% d’énergie renouvelable pour une capacité installée totale à l’horizon 2030. Dans la foulée, la ministre révèle que «50 projets d’énergies renouvelables cumulant une puissance installée d’environ 4 GW sont en exploitation et une soixantaine de projets de différentes tailles est en cours d’autorisation, de développement ou de réalisation, pour alimenter notamment des unités industrielles».
Leila Benali dévoile également que son département a entamé la mise en œuvre d’un portefeuille de projets visant à doter les zones industrielles du pays en projets d’énergies renouvelables. Un programme mis en oeuvre en concertation avec le ministère de l’Industrie et du Commerce.