Aujourd’hui Le Maroc nous apprend, dans sa livraison du jeudi 30 mars, que les premières Assises nationales de la TPE auront lieu cette année. En effet, la Confédération marocaine des TPE-PME a fixé ce rendez-vous pour les 25 et 26 octobre. Le journal estime qu’il s’agit d’un événement qui marquera l’histoire des Très petites entreprises (TPE) au Maroc.
Il faut dire que même si cette catégorie d’entreprises représente 98% du tissu économique national, elle demeure le parent pauvre de la galaxie des entreprises, dominée notamment par les grands groupes et les multinationales. Souvent délaissées par les pouvoirs publics dans les différentes stratégies mises en place ces dernières années, les TPE espèrent vivement, aujourd’hui, un plan national de sauvetage, comportant des mesures à même de répondre à leurs besoins.
Aujourd’hui Le Maroc souligne que le constat sur le terrain est alarmant, puisque la TPE marocaine est vraiment à l’agonie. Entre novembre 2016 et février 2017, la confédération a recensé la faillite de 3.800 entreprises. Les professionnels attendent beaucoup des pouvoirs publics pour pouvoir changer la donne. Parmi les obstacles, on note en premier lieu le financement, qui empêche ces petites structures de se développer et donc s’épanouir. La profession appelle le secteur bancaire à se mettre au service des TPE-PME, d’autant plus que c’est bien cette catégorie d’entreprises qui crée le plus d’emplois sur le territoire national.
Le foncier et l’accès aux commandes publiques constituent également un autre obstacle pour la TPE. Selon le journal, la digitalisation figure aussi parmi les défis à relever par ce secteur. La confédération, de son côté, se donne pour objectif de faire adhérer 15 à 20% des TPE et PME d’ici 2020. Car son ambition est d’être le porte-parole de cette catégorie d’entreprises, et surtout une force de proposition pour l’ensemble des acteurs.
