La lutte contre le stress hydrique au centre du partenariat entre le Maroc et la BAD

Siège de la Banque africaine de développement.. DR

Revue de presseLutte contre le stress hydrique, capital humain, promotion de l’investissement… Le nouveau programme liant le Maroc à la Banque africaine de développement fixe ses chantiers prioritaires. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.

Le 04/06/2023 à 21h43

Le Maroc est le premier partenaire pour la Banque africaine de développement (BAD). Une relation historique que les deux partenaires souhaitent perdure, comme en témoigne le nouveau programme entre le Royaume et l’institution africaine panafricaine. Celui-ci est en cours de gestation et les discussions sont bien avancées, précise l’hebdomadaire La Vie Éco.

En effet, la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah, s’est entretenue avec le président de la BAD, en marge des assemblées annuelles de la banque, tenues du 22 au 26 mai 2023 en Egypte. Au programme de cette rencontre, la discussion des moyens à même de renforcer ce partenariat de longue date, ainsi que l’importance d’accompagner les efforts de développement du Royaume.

Dans le cadre du nouveau programme, cinq chantiers prioritaires ont été définis. Dans ce sens, la BAD s’est engagée à soutenir le capital humain pour une croissance plus forte et inclusive, la gestion des ressources en eau et l’énergie afin de renforcer la résilience de l’économie marocaine face aux chocs exogènes. La promotion de l’investissement et l’appui aux infrastructures complètent les chantiers prioritaires.

Selon l’hebdomadaire, un accent particulier a été porté sur l’accompagnement de la transition énergétique du Royaume, la décarbonation de son économie et tous les projets et programmes en lien avec le développement durable. Cela s’inscrit dans la continuité du partenariat liant le Maroc à la BAD. Celle-ci a été le premier partenaire financier du Royaume dans le cadre de son projet de centrale Noor.

Par ailleurs, l’institution panafricaine porte une attention très particulière à l’adaptation climatique en Afrique et soutient fortement les projets s’inscrivant dans cet objectif. Près de 67% de ses financements climatiques vont à l’adaptation, soit la plus grosse quote-part de toutes les institutions au niveau mondial.

Par Khalil Rachdi
Le 04/06/2023 à 21h43