Au «SIDATTES 2022», salon international des dattes du Maroc, du 27 au 30 octobre à Erfoud, les cultivateurs de différentes régions qui ont participé à cet évènement ont exposé les variétés qu'ils cultivent. Mais une seule, parmi d'autres, a attiré l’attention: la Mejhoul.
Au goût unique, gorgées de fructose, d’un calibre important, ces dattes marocaines sont très réputées. «La Mejhoul que nous produisons est considérée comme la meilleure. Elle est connue dans plusieurs pays: Jordanie, Tunisie, Egypte ou encore Soudan», a expliqué Othman Tahiri Alaoui, agriculteur du Tafilalet.
«Les dattes Mejhoul produites dans notre région sont considérées comme les meilleures du Maroc. Tous ceux qui ont goûté nos produits disent que nos dattes sont particulières», a expliqué Bahija Adimi, exposante de Tinejdad, interrogée par Le360.
Pour obtenir des dattes de qualité, reconnues à l'export, les cultivateurs marocains ne ménagent pas leurs efforts, et veillent aux moindres détails au cours de leur labeur.
Pour cette interlocutrice, qui cultive ces dattes, à l'origine de leur évidente qualité, il y a à l'évidence un important travail mené par les cultivateurs, du plant de la graine, à la pousse de la plante (le palmier-dattier n'étant pas un arbre, mais bel et bien une plante), jusqu'à la périlleuse opération de cueillette des dattes proprement dites.
«Nos dattes sont cultivées de manière tout à fait organique, sans qu’aucun pesticide ou autre produit chimique ne soient utilisé. Nous faisons attention à tous les détails, et fournissons beaucoup d’efforts pour arriver à ce niveau de qualité», assure cette cultivatrice.
Lire aussi : Salon International des dattes: visite des domaines d'Erfoud
Au Maroc, une importance particulière a été accordée à la filière phoenicicole. Plusieurs actions et initiatives ont été entreprises, afin de faire de cette filière le moteur d'un développement durable pour l'ensemble de l’écosystème des oasis: pluralité, diversité, richesse, mais aussi prêter attention à une certaine fragilité...
Les efforts déployés par les acteurs de la filière ont porté sur une amélioration de la production, avec une réhabilitation progressive des palmeraies existantes, l’extension de nouvelles plantations de palmiers-dattiers, avec de nouvelles exploitations, bien plus modernes, une valorisation des productions, avec la création d’unités de conditionnement, de stockage et de transformation des dattes, de même que l’amélioration des conditions de leur commercialisation.