Dans un communiqué, Standard & Poor’s (S&P) a ainsi maintenu sa note «BB+/B» qui reflète selon l’agence l’efficacité des «réformes économiques et fiscales en cours au Maroc, ouvrant la voie à une croissance plus inclusive, une augmentation des investissements privés nationaux et étrangers et une réduction progressive du déficit budgétaire».
Le maintien d’une perspective stable indique que les risques pesant sur le profil d’émetteur du pays sont pour l’heure mesurés. «Les perspectives stables reflètent notre attente que les réformes structurelles en cours devraient soutenir une croissance économique robuste et aider à contrebalancer les pressions externes et budgétaires», estime l’agence de notation.
Et d’ajouter: «L’économie marocaine a résisté à plusieurs chocs régionaux et mondiaux ces deux dernières décennies tout en maintenant l’accès aux financements extérieurs et intérieurs», ajoute la même source.
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Selon S&P, la dette publique nette du Maroc devrait augmenter et se stabiliser à 65 % du PIB d’ici 2026, soit une hausse de 13,5% par rapport aux niveaux d’avant la pandémie.
Nous nous attendons à ce que le PIB par habitant augmente mais restera inférieur à celui des autres économies émergentes, anticipe l’agence de notation.
«Le faible revenu par habitant du Maroc met en évidence des faiblesses structurelles persistantes, y compris une importante économie informelle, de grandes disparités de revenus entre les régions et un taux de chômage élevé», argumente S&P.
À noter enfin que l’agence S&P a a déclassé vendredi la Turquie en ramenant la perspective de sa dette de stable à négative.