Lancement effectif, en février, des travaux de l’autoroute de l’eau entre les barrages Oued El Makhazine et Dar Khrofa

Le ministre de l'Agriculture, Mohammed Sadiki.

Le 15/01/2024 à 19h10

VidéoLe ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki, a confirmé ce lundi 15 janvier devant le Parlement, que les travaux du projet d’interconnexion des barrages Oued El Makhazine et Dar Khrofa, près de Larache, commenceront en février prochain. Cette autoroute de l’eau nécessitera un investissement global de 900 millions de dirhams.

Les travaux de l’autoroute de l’eau entre les barrages Oued El Makhazine et Dar Khrofa seront lancés en février prochain, a fait savoir ce lundi le ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki. Cette infrastructure, la deuxième du genre après celle qui achemine l’eau de l’oued Sebou vers le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat, va alimenter la région de Tanger en eau potable.

Longue de 32 kilomètres, la future autoroute de l’eau, qui aura une capacité de transfert de 100 millions de mètres cubes par an, sera opérationnelle au terme de 8 mois de travaux, a indiqué le ministre lors de la séance des questions orales issues de la Chambre des représentants, ajoutant que les sociétés adjudicataires du projet seront connues «à la fin du mois de janvier» au terme de l’appel d’offres.

À l’initiative de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA) du Loukkos, relevant du ministère de l’Agriculture, l’appel d’offres concernant la réalisation des travaux d’interconnexion du barrage Oued El Makhazine et du barrage Dar Khrofa a été lancé le vendredi 22 décembre 2023.

Mohammed Sadiki a par ailleurs évoqué, lors de cette séance parlementaire, la mise en œuvre d’un ambitieux programme de construction de stations de dessalement d’eau de mer, citant des projets pour les villes de Taroudant, Chtouka (extension de la station), Dakhla, Tzinit, etc.

«Nous voulons assurer prochainement une irrigation pour 100.000 nouveaux hectares», a-t-il affirmé, rappelant que le Maroc fait face à une sécheresse structurelle depuis 6 ans. En dépit de cela, a-t-il assuré, l’agriculture nationale «continue toujours de produire suffisamment de légumes et de fruits pour approvisionner les marchés nationaux».

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Mannan
Le 15/01/2024 à 19h10