L’aquaculture est un secteur à fort potentiel mais il lui manquait un cadre législatif lui assurant un développement serein. Selon l’Economiste, qui s’intéresse au sujet dans sa livraison du jour, cette situation ne sera bientôt qu’un lointain souvenir pour les opérateurs. Le quotidien explique, en effet, que la loi 59-19 relative au secteur, qui devrait entrer en vigueur incessamment, constitue une véritable feuille de route.
L’objectif de cette loi, précisons-le, est de définir les principes et les règles d’aménagement, de développement, d’organisation et de gestion de l’aquaculture marine, marquant ainsi la volonté de l’Etat de placer ce secteur dans la liste de ses priorités. En clair, la loi vise à rassurer les investisseurs, avec la mise en place d’un cadre légal et économique qui garantit les débouchés et les usages des produits issus de l’aquaculture. L’Economiste fait remarquer que c’est le cas de l’alimentation du bétail, des usages pharmacologiques ou encore du biocarburant issu des algues, débouchés prometteurs offrant de nouvelles perspectives.
Soulignons que c’est l’ANDA (Agence nationale pour le développement de l’aquaculture) qui est aux commandes du secteur et en charge de l’application sur le terrain des dispositions de la loi, notamment des études et de la mise en place des plans d’aménagement aquacoles régionaux. Le journal précise que ces plans sont un véritable guide pour le développement de la filière.
Ces plans portent actuellement sur une frange de 1700 km le long des côtes marocaines et les travaux sont d’ores et déjà en cours pour élargir l’étendue au reste du littoral marocain. L’Economiste indique aussi qu’après chaque plan, l’ANDA lance une procédure d’appel à manifestation d’intérêt pour faire connaître les potentialités de la région en question aux grands investisseurs nationaux et internationaux tout en gardant des lots pour les jeunes entrepreneurs et les coopératives de pêcheurs issus de la région.