Démarrage timide pour l’immobilier professionnel. Dans son édition du 14 septembre, Les Inspirations ÉCO relève que «le segment des bureaux qui n’a pas, connu le rebond espéré» car en dépit de sa forte résilience par rapport à la pandémie, il continue d’enregistrer un taux d’occupation en deçà de la normale.
Le journal note que cet impact a également été constaté sur le plan international. Se basant sur une note sur le «marché de bureaux à Casablanca», réalisée par BR Market Study, il soutient que «l’impact de la crise sanitaire sur le marché de l’immobilier professionnel, pousse plusieurs sociétés à déployer des plans de sauvetage, via une réduction des effectifs, un gel des recrutements et une diminution du volume des espaces bureaux utilisés». Il faut dire que le «télétravail demeure le facteur majeur à l’origine du bouleversement de ce segment.
Les principaux changements, observés dans les modes de fonctionnement, résident dans le recours à l’alternance et au travail à domicile, ce qui a contraint nombre d’entreprises à maintenir une faible densité et à imposer une réévaluation de l’occupation, du volume et de l’affectation des espaces». Ce qui s’est traduit par une augmentation des dépenses consacrées aux outils et technologies liés au télétravail.
Des demandes de conception et de réaménagement visant l’optimisation des espaces loués ont été enregistrées. «Les professionnels de ce segment se sont tournés vers une réinvention des concepts et imposent de nouvelles exigences en matière de flexibilité et de qualité des espaces collaboratifs favorisant les interactions, le bien-être et la santé de leurs occupants. Il est donc probable que bien des transformations du parc immobilier soient menées par les professionnels, dans les années à venir». Pour ce qui est du stock de bureaux, «il est passé de 1,77 million de m² en 2018 à 1,86 million en 2019, soit une hausse d’à peine 5%. En 2020, ce volume, déjà en sous-offre, a atteint 1,95 million de m², suscitant ainsi une hausse similaire de l’ordre de 5%». Le quotidien soutient que «la concentration la plus importante à Casablanca se situe au centre-ville, avec 860.000m², suivi par Anfa (560.000 m²) et le quartier du port (450.000 m²). L'entrée de la ville ferme la marche, avec 80.000 m²».
Les Inspirations ÉCO assure que malgré ces indicateurs, «les professionnels du secteur restent positifs pour la période 2020-2021, notamment avec l’introduction des OPCI, qui devraient permettre de satisfaire l’appétit des investisseurs et de stimuler les opérations à rendement locatif bureau».