L’Office des changes vient de publier des indices encourageants pour les échanges extérieurs du Maroc. Ces derniers ont réussi, durant ces sept premiers mois de l'année 2013, à alléger le déficit commercial qui a régressé de 5,1% par rapport à la même période en 2012. D’après la même source, les ventes à l’extérieur de phosphate et d'engrais -les précieuses ressources minières et financières du pays-, ont connu une nette chute, passant à 23,25 milliards de dirhams fin juillet 2013 contre 28,47 milliards de dirhams en juillet 2012, soit une baisse de 18,3%. Le marché des phosphates et des engrais à l’international fait souvent face à des "fluctuations", mais il arrive souvent à se redresser, le monde ayant un grand besoin en fertilisants pour nourrir sa population, notent les observateurs.
Les IDE ne connaissent pas la crise
Par ailleurs, les Investissement directs étrangers (IDE) en 2013 se sont bien comportés, selon la même source, affichant une hausse de 26,1% grâce notamment aux pays du Golfe. Ces derniers ont décidé d’injecter, en 2013, environ un milliard de dollars pour la réalisation de projets socio-économiques dans le royaume. Ce financement annuel s’étalera jusqu’en 2018.
D’un autre côté, nos Marocains du monde restent toujours en tête de peloton en termes d'opérations de transfert de devises vers le Maroc. Ils restent dynamiques, en dépit de la crise en Europe. Une leçon à méditer pour le tourisme ainsi que pour l’industrie et le commerce qui n’arrivent pas à booster les exportations. Les Marocains résidents à l’étranger ont transféré au cours du premier semestre 2013 quelque 32,10 milliards de dirhams contre 32,37 milliards de dirhams durant la même période 2012, soit 0,8% de liquidités en moins seulement.
En ce qui concerne le tourisme, l’Office des changes a noté que les recettes voyages (devises) enregistrent une baisse de 3,6% fin juillet 2013, passant de 30,91 milliards de dirhams durant le 1er semestre 2012 à 29,79 milliards de dirhams pour la même période 2013, soit presque un milliard de dirhams en moins dans les caisses de l’Etat.
