Lahcen Daoudi, ministre sortant de l'Enseignement supérieur ne quittera pas son département sans calmer le jeu avec les promoteurs des établissements privés d’enseignement supérieur.
Il vient de leur faire un cadeau de fin de mandat. Ainsi, depuis le 10 octobre, ces établissements sont soumis à une nouvelle réglementation.
Elle est moins contraignante. L'appellation «université privée» ou «faculté privée» est désormais soumise à des conditions moins draconiennes.
Autre mesure: le nombre des inscrits au sein des universités privées a été revu à la baisse. Au lieu des 2.500 fixés précédemment, ces établissements peuvent se contenter de 1.000 étudiants inscrits.
Les facultés privées vont profiter d'une mesure similaire. De 600 étudiants inscrits, le nombre est divisé de moitié, soit 300 inscrits.
Ces allégements ont fait l'objet d'un décret et d'un arrêté ministériels, publiés dans le dernier bulletin officiel.