Le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd, a été à la fois clair et ferme ce vendredi 23 octobre sur la question des 1.200 emplois, menacés par la crise financière qui frappe depuis trois mois la raffinerie SAMIR. Boussaïd a estimé que celle-ci se doit d'assumer sa responsabilité pour sauvegarder les droits de son personnel.
Lors d'une conférence de presse organisée le même jour, le ministre a laissé entendre que l'Etat n'interviendra pas pour sauver ces emplois ou trouver une alternative. "L'Etat aide à créer les emplois, ne s'immisce pas dans les affaires de la gestion d'une entreprise privée et n'est pas responsable de la perte des emplois de cette entreprise", a-t-il souligné.
Boussaïd a une nouvelle fois invité la SAMIR à régler ses dettes estimées à plus de 40 milliards de dirhams. "La SAMIR doit honorer ses engagements et payer ses dettes. Voilà ce que nous réclamons et nous ne lâcherons pas", a conclu l'argentier du royaume.
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