Le déficit commercial s’est trouvé réduit de 19,1 milliards de DH à fin avril, nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 20 mai. Cet allègement a été réalisé grâce aux expéditions à l’étranger qui ont totalisé 71 milliards de DH sur les quatre premiers mois de l’année, soit une progression de 6%. La réduction du déficit est associée, en grande partie, à l’allègement de la facture énergétique qui a reculé de 14 milliards de DH. Selon le journal, le prix de l’approvisionnement en produits énergétiques a baissé de 40% pour atteindre 20 milliards de DH, et ce grâce à la baisse soutenue du cours du pétrole. Ainsi, la valeur des achats d’huile brute de pétrole a diminué de 64% à 4,2 milliards de DH, le gas-oil et fuel-oil de 40% à près de 7 milliards de DH, tandis que celle du gaz de pétrole et autres hydrocarbures a accusé une baisse de 29,3%.
Soulignons que la même tendance est observée pour les produits alimentaires dont le prix a diminué de 16,1%. Celui du blé a ainsi régressé de plus de 35% grâce aux bons résultats de la campagne agricole. Au total, l’économie résultant de l’import des denrées alimentaires est estimée à 2,8 milliards de DH. En revanche, les acquisitions d’équipements et demi-produits affichent toujours une tendance à la hausse. Au final, les importations ont baissé de 11%, générant ainsi 122 milliards de DH. L’Economiste précise que, selon les chiffres des quatre premiers mois de l’année, les phosphates et dérivés continuent de tirer les résultats des échanges extérieurs vers le haut. Ainsi, les ventes enregistrent une envolée de 19,7% à 13,7 milliards de DH. Celles-ci sont renforcées par le dynamisme du secteur automobile, qui totalise près de 16 milliards de DH, soit une hausse de 12,6% au niveau des exportations. Le quotidien souligne que les produits alimentaires ont suivi la même tendance avec une progression de 8,7%, pour atteindre 15 milliards de DH.Cette évolution a permis, entre autres, d’améliorer de 9,4 points le taux de couverture des importations par les exportations, le portant à 58,8% contre 49,4% pour la même période en 2014. Pour leur part, les IDE ont également enregistré une progression soutenue. A fin avril, leurs flux nets ont marqué un bond de 12,2% à 8,6 milliards de DH contre 7,7 milliards de DH à la même période l’année dernière. A cela, s’ajoutent les recettes des MRE qui affichent une amélioration de 7,3%, pour s’établir à 19,4 milliards de DH au lieu de 18,1 milliards de DH un an auparavant. Un bilan pour le moins positif.