Le ministère des Finances revoit son organisation

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Revue de presseKiosque360. Le ministère des Finances entame sa mue en lançant une feuille de route pour les 3 prochaines années. Parmi les priorités: l’accélération de la digitalisation et la synergie entre les directions.

Le 03/10/2017 à 21h22

Le ministère des Finances prend le taureau par les cornes pour revoir son organisation. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le ministère vient de mettre en place une feuille de route 2017-2021, avant même les résultats de l'étude sur l'optimisation de son organisation.

Cette feuille de route, qui sera présentée dans les prochaines semaines, vise au «renforcement de la cohérence du cadre de gouvernance, à la synergie et la complémentarité des actions des différentes structures du ministère». Elle s'appuie, ajoute le journal, sur quatre axes principaux: «la garantie de finances publiques saines, l'amélioration du service public, la création de synergies entre directions, ainsi que l'accélération de la transformation digitale». Sur ce dernier point, deux directions sont bien avancées dans le domaine. Il s’agit de la Douane avec le système Bad et de la Direction générale des Impôts avec la déclaration et le paiement en ligne des taxes.

Le quotidien explique que la feuille de route «s'est appuyée sur les plans d'action stratégique des différentes directions». Objectif: «adapter le mode d'intervention à un contexte national et international en pleine mutation».

Sur un autre volet, le ministère entend optimiser l’organisation administrative et fonctionnelle de ses structures à travers le lancement d’une étude externe. Celle-ci, actuellement au stade d'examen des offres techniques, a connu la participation de plusieurs cabinets (LMS, PWC, Valyans, KPMG, Eurogroup, McKinsey, Roland Berger...).

L’étude doit, comme le note L’Economiste, prendre en considération les différentes réformes engagées (régionalisation avancée, loi organique relative à la loi de Finances). Ce qui passe par «une refonte de la gestion publique via, notamment, l'instauration d'une transparence de l'action publique par rapport aux choix de l'Etat et la rationalisation de l'organisation administrative».

Par Rachid Al Arbi
Le 03/10/2017 à 21h22