Sur les étals des marchés, le kilo de poulet varie entre 13 et 25 dirhams, selon les régions. Un prix jugé élevé par de nombreux consommateurs. Réagissant à cette hausse, l’association nationale des producteurs de viandes de volailles (APV) a souligné que cette flambée s’explique par la baisse de l’offre du poulet, en raison de la chute de sa production, dictée par l’arrêt forcé de nombreux éleveurs sur fond de lourdes pertes engendrées à cause du Covid-19.
De plus, depuis plusieurs mois, les éleveurs sont confrontés à la hausse des cours des matières premières agricoles, allant jusqu’à 45%. Celles-ci composent l'alimentation de leurs volailles, qui représente jusqu'à 70% de leur coût de production, alerte l’APV.
C’est ainsi que les localités du Gharb, Soualem, Settat, Zawiya Sidi Ismail ont connu une baisse de production de la volaille de l'ordre de 50%, contre 15 à 30% dans les autres régions.
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Par ailleurs, l’association nationale des producteurs de viande de volaille indique que cette baisse de la production s'explique aussi par la sécheresse, l’augmentation du taux de mortalité du poulet et le ralentissement de la croissance des poussins.
L’APV dit ne pas considérer la hausse actuelle des prix comme étant définitive, et cette situation temporaire ne compensera en rien les grosses pertes enregistrées depuis le déclenchement de la crise sanitaire.