Les vents sont favorables aux valeurs du secteur de l'industrie pharmaceutique en Bourse. Dans son édition du jour, Les Inspirations ECO annonce que «Sothema et Promopharm réalisent des performances notables et laissent présager un avenir radieux pour le secteur». Il assure ainsi que, «depuis le début de l'année, l'indice sectoriel pharmaceutique a largement surperformé le Masi en affichant, à la clôture du 27 août dernier, une hausse dépassant les 175%, contre une augmentation de 13,27% de l'indice boursier marocain».
Le titre de Sothema a, en effet, plus que doublé sur cette période, alors que celui de Promopharm a gagné 44,65%. Comme l’écrit le quotidien, la première a vu son activité augmenter de 6% à près de 1,8 milliard de dirhams, profitant de la bonne tenue de la commercialisation de nouveaux médicaments et de la bonne dynamique des exportations pour ainsi faire progresser de plus de 11% son résultat à 238,2 millions de dirhams. «La seconde a drainé un chiffre d'affaires en amélioration de 9,7% à 573,2 millions de dirhams et un résultat net en progression de 15,6% à 60,3 millions de dirhams». Le journal estime que l’attractivité de Sothema est notamment due à «l’aspect contra-cyclique de l'industrie pharmaceutique sur les marchés boursiers».
A cela s’ajoute «la commercialisation de nouveaux médicaments et la bonne dynamique des exportations qui ont permis de booster son chiffre d’affaires durant l'année écoulée». Il y a, aussi, «l'attribution gratuite à ses actionnaires d’une nouvelle action pour chaque action ancienne, en plus de la division par deux de la valeur nominale unitaire des actions, qui a bien été accueillie par les investisseurs». Sans oublier «le contrat de mise à disposition de l’État marocain des installations de remplissage aseptiques de Sothema pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19 propriété de Sinopharm, qui laisse suggérer une compensation financière».
Pour le futur, Les Inspirations ECO pense que «le secteur est voué à jouer un rôle majeur compte tenu du chantier stratégique de la généralisation de l’assurance maladie obligatoire qui nécessitera l’implication forte des compagnies pharmaceutiques nationales afin d’accompagner la demande croissante en médicaments. Il en ressortira l’élargissement de la couverture médicale à 22 millions de Marocains».
