Le Cetemco (Centre des techniques et matériaux de construction) vient de rendre publics les résultats de deux études portant sur la valorisation des déchets de matériaux de construction. Le quotidien francophone Les Inspirations Eco, dans son édition du 19 septembre, explique que ces études ont été commandées par le ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique. D’un coût unitaire d’un million de dirhams, les travaux, qui ont duré 12 mois, ont été financés à hauteur de 70% par le Fonds d’appui aux centres techniques (FACET).
Le premier rapport concerne principalement la valorisation des déchets de béton de construction (V2D) et la valorisation des boues marbrières (VBM). L’objet principal des deux études est de montrer ou non la faisabilité de la valorisation. On apprend donc qu’avec le béton utilisé, 5% pourrait servir à faire du ciment, 20% à faire du béton et 100% à produire du clinker. Du côté de la boue marbrière, il est possible d’en sortir du mortier de ciment, de carreaux céramiques et d’appareils sanitaires comme les lavabos ou les bidets.
Pour le quotidien, ces valorisations sont en réalité des opportunités de business. D’ailleurs, quelques cimentiers ont déjà commencé à fabriquer des matériaux à partir des déchets issus des chantiers de construction. Ces déchets sont estimés par le rapport à plus de 9 millions de tonnes par an, qui ne bénéficient d’aucun tri. Ainsi, les déchets de béton de construction et ceux de la boue marbrière seraient de 100.000 tonnes par an, qui finissent dans la nature.