Les exportations agroalimentaires résistent au Coronavirus

D.R.

Revue de presseKiosque360. Une croissance de 3% des exportations des produits maraîchers a été enregistrée, alors que les expéditions des fruits rouges ont affiché une progression à deux chiffres.

Le 19/04/2020 à 20h22

Les activités d’exportations agricoles et maritimes se déroulent dans de bonnes conditions. Le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts le confirme et atteste, par la même occasion, de la continuité de l’activité agricole et maritime à une cadence régulière, en dépit de la crise sanitaire qui sévit au niveau national, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 20 avril.

«Veillant en priorité à l’approvisionnement suffisant et régulier du marché national, les professionnels du secteur agricole et de la pêche maritime, grâce à une forte mobilisation de l’ensemble des intervenants, ont permis le maintien des équilibres à l’échelle de tous les maillons de la chaîne de valeur, depuis la production jusqu’à la mise sur les marchés des produits, notamment sur les marchés d’exportation», souligne la tutelle. Le département ministériel relève ainsi une croissance de 3% des exportations des produits maraîchers ayant atteint, au 14 avril, un volume de l’ordre de 876.000 tonnes. Les expéditions des fruits rouges ont affiché, pour leur part, une progression à deux chiffres. Leurs exportations ont atteint un volume de 68.400 tonnes, en hausse de 27% par rapport à la même période de l’année précédente. Même performance enregistrée par la pastèque, dont les exportations atteignent les 11.900 tonnes. Les ventes du melon à l’export se sont, pour leur part, consolidées de 18%.

En revanche, le ministère note un repli des exportations des agrumes. Elles se sont rétractées de 30% du fait du recul de la production au titre de cette campagne. «Il n’en reste pas moins que la valeur des exportations se maintient à un bon niveau grâce à la bonne tenue des prix sur les marchés internationaux», relève-t-on du ministère. Pour ce qui est des produits de la mer, on note un volume exporté de l’ordre de 496.400 tonnes au 14 avril, en amélioration de 3% comparé à une année plus tôt. Rappelons que, dans ce contexte de crise sanitaire, les exportateurs des produits alimentaires agricoles et maritimes ont adopté, au niveau de leurs unités, des mesures strictes de sécurité et d’hygiène. Ils ont ainsi procédé au renforcement du dispositif d’hygiène du personnel au sein des structures de conditionnement et de transformation, à la désinfection régulière des locaux et moyens de transport, au contrôle de la température des employés, à la mise à disposition du personnel des moyens de protection (masques et gants) et au respect des distances de sécurité nécessaires entre le personnel pour réduire les risques de contamination.

Par Fayçal Ismaili
Le 19/04/2020 à 20h22

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3% en quantité ( tonnes ) mais combien en valeur est chiffrée cette croissance pour en apprécier la portée ? Si ce chiffre de 3 % n'induit pas en valeur rne croissance à deux chiffres en ce temps de crise, il vaut mieux réfléchir encore sur l'opprtunité d'exporter des produits de première necessité et placer cette opprtunité dans le temps pour ne pas mettre en péril le marché local dans la durée car ces produits ont tous une durée de production plus ou moins longue, selon les produits, entre le moment de la semence et la cueillete du produit mûr -- à supposer que notre agriculture ne souffrirait pas de parasites ou de manque d'eau..etc...-- Il y a donc matière à reflexion et tout engouement n'est pas bon conseiller. Les surprises, il y en aura toujours..

Serait il plausible de considerer une contrepartie non pas valeur marché mais équivalent Troc? Par frénésie d’achat alors que l’annee agricole mondiale est bonne, le prix du blé, orge et autres produits primordiaux dans la chaîne alimentaire sont sous hold hip de demande. Ceux qui plaçaient des ordres à 100U le font pour 180...prix à 190 en marché normal, grimpe à 230 de mise. Idem que pour 2008/2009...Un poker géant sur des pays qui contingentent leur propre production et limitent les quantités. Et ça c’est une nouveauté. Étant sur un impératif de devises et un autre de sécurité alimentaire, dans une situation aussi disruptive qu’unique en ses répercutions, créer une valeur du troc représente une possible redéfinition de ce qu’est qu’un marché-instable-recessionaire-optimisant-inflationniste-nouveau. Le phosphate et dérivés sera en grande demande. Je crois que même les pays qui externalisaient leurs champs vont devoir renforcer le labours des leurs. Troc multi-modal. De quoi apaiser la pression sur les liquidités monétaires en dev et pouvant même dégager du surplus en avantage exclusif ou compétitif. Portez vous bien.

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