Les investisseurs en capital sont attirés par l’éducation et la santé, révèle L’Economiste dans son édition du 15 mars où un article décortique le 8ème rapport de l’Association marocaine en capital investissement (AMIC), réalisé en collaboration avec le cabinet Grant Thornton.
Le quotidien rappelle ainsi qu’en septembre 2015, le fonds américain TPG Growth, avec la société d’investissement Satya Capital Limited, a placé 250 millions de dirhams dans les écoles Yassamine. De leur côté, le groupe de Moulay Hafid Elalamy et Tana Africa Cap ont investi dans le secteur de l’éducation primaire et secondaire via Sana Education.
Pour ce qui est de la santé, le fonds Blue Mango Capital a investi dans la clinique Menara, à Marrakech. Le président de l’AMIC justifie cet appétit par la nouvelle loi qui donne l’accès aux investisseurs en capital à des participations majoritaires ou minoritaires dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Au total, le cumul des fonds levés jusqu’à fin 2015 s’élève à 16,43 milliards de dirhams dont 10,72 milliards dédiés au capital investissement, auxquels s’ajoutent 5,49 milliards destinés aux fonds infrastructures. 56 de ces fonds sont levés auprès des organismes internationaux comme la Berd, qui a déboursé 45 millions d’euros dans le capital de Label’Vie. Le taux de retour sur investissement (TRI) moyen calculé sur les sorties effectives est de 13%. A ce jour, ce sont donc près de 3,2 milliards de dirhams qui sont disponibles pour les PME.
L’offre de capital investissement émane de 22 sociétés de gestion, dont 4 dédiées à l’infrastructure gérant 46 fonds. L’effectif moyen des sociétés de gestion est de 6 personnes, soit un total de 132 professionnels qui décident des opportunités d’investissements.