Le vendredi 7 février dernier, le ministère égyptien de l’Emploi a annoncé qu’Akdital, le groupe marocain de cliniques privées, recrutait massivement «du personnel paramédical égyptien».
Selon cette annonce, 800 postes étaient à pourvoir dans diverses spécialités, offrant un salaire de 1.200 dollars mensuels ainsi que divers avantages en nature.
Cette déclaration a rapidement suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux, écrit le magazine Challenge, certains accusant Akdital de favoriser l’embauche de personnel étranger, au détriment des demandeurs d’emploi marocains.
Face à ces réactions, Akdital a, promptement, démenti ces informations.
Le Groupe réaffirme, en effet, qu’«aucun accord n’avait été conclu avec une entité étrangère pour le recrutement d’infirmiers à l’étranger».
Dans un communiqué officiel, relayé par le magazine, Akdital insiste sur le fait que «ses activités de recrutement se concentrent exclusivement sur le marché marocain», un démenti qui vise à rassurer l’opinion publique et à «clarifier la stratégie de développement du Groupe».
«Dans le cadre de son programme d’expansion pour la période 2023-2024, Akdital a ouvert plusieurs nouvelles cliniques dans différentes villes marocaines», précise Challenge, qui ajoute que «ce projet d’envergure a été réalisé en collaboration avec l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) ainsi que le programme «Awrach», permettant ainsi d’offrir 4.000 emplois à des professionnels marocains dans les soins infirmiers et les professions paramédicales».
Ce partenariat s’inscrit «dans une politique de renforcement des capacités du secteur de la santé au Maroc et de lutte contre le chômage local», écrit-on encore.
Le Groupe Akdital précise aussi sa volonté de poursuivre «sa stratégie de développement, en inaugurant de nouvelles cliniques au cours de la période 2025-2026 dans plusieurs régions du Royaume», indique Challenge, selon lequel «l’objectif principal de cette expansion est d’améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour les citoyens marocains».
À cet effet, le Groupe «réitère son engagement à privilégier le recrutement de compétences locales afin de renforcer l’autonomie du système de santé national».
Toutefois, Akdital reconnaît que «le secteur de la santé fait face à une pénurie de ressources humaines qualifiées» et «n’exclut pas la possibilité de recruter des compétences étrangères pour pallier ce déficit structurel, si cela s’avère nécessaire», une option, «bien que non prioritaire», qui «pourrait permettre de garantir un service de santé optimal aux patients tout en maintenant les standards de qualité exigés».
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