Durant le mois d'août, les recettes fiscales ont progressé pour atteindre 132,2 milliards de dirhams, en augmentation de 6,9%, rapporte L'Economiste dans son édition de ce jeudi 21 septembre. Cette hausse concerne tous les impôts et taxes, exception faite des droits de douanes (-7,2%). Ainsi, l'IS s'est accru de 18,8%, ce qui témoigne de la «bonne santé financière des entreprises, en particulier des grands contributeurs». Pour ce qui est de la TVA, les recettes ont progressé de 7,8%.
Le journal constate que «l'accroissement est plus prononcé au niveau interne, renvoyant à une hausse de la consommation: 12,6% contre une baisse de 9,5% l'année dernière». Parallèlement, l'Etat a remboursé 4,4 milliards de dirhams de crédit TVA. Chose qui n’est pas du goût de la CGEM. La TVA à l’importation progresse elle aussi de 5,3% en août, grâce à la taxe sur les produits énergétiques (+18,4%). Celle sur les autres produits a augmenté de 3,1%.
Dans ce sillage, l’IR rapporte 27 milliards de dirhams. L’Economiste remarque, cependant, qu’aussi bien l'IR prélevé par la Direction des dépenses de personnel, relevant de la Trésorerie Générale du Royaume, que l'impôt sur les profits immobiliers ont décroché, pour respectivement augmenter de 7,5% et 5,9%.
Le journal note également «une nouvelle contraction des recettes non fiscales (participations de l’Etat, fonds de concours…) à 7,2%». Celle-ci s'explique par le recul des recettes en atténuation de la dette à -76% et des recettes diverses à -8,1%.
Les recettes de l’Etat intègrent 2,5 milliards de DH au titre des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe, alors que les recettes des monopoles et participations bondissent de 62% suite à l’amélioration des contributions de Maroc Telecom (1,4 milliard de DH), l’OCP (1,3 milliard) et l’Agence nationale de la conservation foncière (1,2 milliard).
Il est évident, dans ces conditions, que les finances de l'Etat restent maîtrisées avec un déficit budgétaire (25,2 milliards de DH) en amélioration par rapport à l'année dernière.