Quel mode de gouvernance efficace adopter pour les territoires? Cette question taraude nombre de nos dirigeants et hommes politiques. Et c’est justement pour trouver des réponses à cette question que la CDG (Caisse de dépôt et de gestion) et la CDC (Caisse des dépôts et consignations-France ) ont souhaité se livrer à un regard croisé maroco-français sur la question, lors d’une récente rencontre organisée à Rabat sous le thème "Pour une gouvernance efficace au service des territoires".
Revenant sur cette conférence dans sa livraison du jour, Aujourd’hui Le Maroc rapporte que les intervenants ont insisté sur le rôle de la concertation car, estiment la plupart d’entre eux, il n’y a pas de gouvernance territoriale sans principes de concertation et d’interaction.
Soulignons que 30 agences urbaines existent au Maroc et qu'une moyenne de 120 documents d’urbanisme sont homologués annuellement, ainsi que 100.000 hectares ouverts à l’urbanisation et destinés à l’habitat et à différentes autres activités. Le journal ajoute que la gouvernance des territoires, au Maroc, connaît de nombreuses mutations, depuis quelques années, dont la dématérialisation en cours du permis de construire ou encore la mise en ligne des documents d’urbanisme. On note aussi un système d’information territoriale en cours de réalisation et un schéma de transformation numérique des villes, en cours également.
Pour les intervenants de la rencontre, la mise en place du système de planification et de veille territoriale est un impératif, un véritable défi à relever. Il faut de même une responsabilisation des acteurs à travers la contractualisation, pour la mise en œuvre des plans de développement. La nécessité d’impliquer et d’inclure les enfants, les femmes et les personnes à mobilité réduite a également été evoquée.
Les participants ont également mis en exergue, ajoute le quotidien, le rôle très important du développement durable dans la gouvernance des territoires, soulignant que l’aboutissement du processus de décentralisation demande du temps et qu’il ne suffit pas d’avoir des dispositifs institutionnels pour réussir.