Ligne de crédit modulable: le FMI débloque 4,5 milliards de dollars en faveur du maroc

Nadia Fettah, ministre de l'Économie et des Finances, et Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

Dans un communiqué, le Fonds monétaire international (FMI) annonce avoir approuvé un accord de deux ans pour le Maroc dans le cadre de la Ligne de crédit modulable (LCM), conçue pour la prévention des crises, d’un montant d’environ 4,5 milliards de dollars.

Le 03/04/2025 à 11h39

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, mercredi, un nouvel accord de deux ans en faveur du Maroc au titre de la Ligne de crédit modulable (LCM), d’un montant de 4,5 milliards de dollars (3,45 milliards de DTS, soit 386 % de la quote-part). Les autorités marocaines ont déclaré leur intention de traiter ce nouvel accord comme une mesure de précaution.

Il s’agit de la deuxième LCM du Maroc, avec un accès réduit conformément à l’objectif des autorités de continuer à réduire l’accès à mesure que les risques le permettent dans le cadre de leur stratégie de sortie progressive, souligne le FMI dans son communiqué. La première LCM a été approuvée le 3 avril 2023 pour un montant de 5 milliards de dollars.

Avant la première LCM, le Maroc avait également bénéficié de quatre accords successifs au titre de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) entre 2012 et 2020. «L’économie marocaine a fait preuve d’une longue expérience dans la mise en œuvre de politiques très fortes et d’une résilience remarquable face aux chocs récents, même si une succession de sécheresses a considérablement réduit la production agricole et poussé le chômage à des niveaux historiques. Les cadres institutionnels et politiques très solides du Maroc ont permis de faire face efficacement à ces chocs, grâce à des politiques budgétaires, monétaires et financières bien calibrées. La récente émission d’obligations sur les marchés internationaux de capitaux à des conditions très favorables témoigne de la très bonne performance des autorités», a déclaré Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du FMI à l’issue des discussions du Conseil exécutif sur le Maroc.

Et d’ajouter: «À l’avenir, les autorités sont déterminées à poursuivre la mise en œuvre de leur ambitieux programme de réformes structurelles en faveur d’une croissance plus résiliente, inclusive, plus verte et tirée par le secteur privé, et à renforcer davantage leurs cadres institutionnels. Le nouveau dispositif de LCM continuera de jouer un rôle essentiel pour soutenir l’engagement du Maroc en faveur de ces politiques et réformes vigoureuses».

Par Ayoub Khattabi
Le 03/04/2025 à 11h39

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