L'immobilier toujours en crise

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Revue de presseKiosque360. Les indicateurs font ressortir un repli de 3,8% des ventes immobilières au niveau national. Or, elles se situaient en progression de 4,8% une année auparavant.

Le 19/02/2020 à 19h34

Le marché immobilier national peine à se rétablir. La situation sur le terrain montre un secteur toujours en perte de vitesse, affirme Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 20 février. Le rythme des ventes traduit cette atonie. La décélération s’accentue davantage. Ceci se traduit par une nette baisse de transaction relevée à fin 2019. Les indicateurs établis conjointement par Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANFCC) font ressortir un repli de 3,8% des ventes immobilières au niveau national, alors qu’elles se situaient en progression de 4,8% une année auparavant.  En parallèle, le prix des actifs immobiliers est resté en quasi-stagnation par rapport à l’année précédente. Commentant la forte  contraction des ventes immobilières, la banque centrale évoque un repli généralisé sur l’ensemble des catégories de biens. Les terrains sont plus impactés par cette tendance baissière. On relève à cet effet une diminution de 10,2% de leurs ventes. Les transactions relatives aux biens à usage professionnel ont également baissé en 2019. Elles ont fléchi de 4,7% au moment où celles des biens résidentiels ont reculé de 1,9% durant la même période. L’évolution du marché immobilier par ville fait ressortir une baisse aussi bien des prix que des transactions immobilières au niveau de la ville de Rabat. Ainsi, les actifs au niveau de cette ville ont reculé de 1,5%. Un repli qui intervient après une hausse de 3,5% une année plus tôt. Malgré cette régression, les ventes au niveau de Rabat se font de plus en plus rares. Elles ont ainsi reculé de 13,4% en 2019. Au niveau de Casablanca, l’indice des prix des actifs immobiliers a légèrement reculé (0,4%). Cette contraction inclut une baisse du prix du résidentiel (0,5%) et des terrains (1,6%). En parallèle, les prix des biens à usage professionnel ont grimpé de 1,3% dans la métropole. S’agissant des transactions, elles se sont inscrites en stagnation.

Par Fayçal Ismaili
Le 19/02/2020 à 19h34

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C'est normal et ce n'est que le début de la chute. L’immobilier au Maroc est gangréné par des scandales à répétitions. Des agents véreux, des notaires complices et des autorités en dessous de leur responsabilité. Le scandale de bab darna et d'autres illustrent hélas bien mes propos. Tous les RME sont maintenant au courant. Mieux vaut acheter en Espagne ou au portugal.

Les prix du foncier sont VRAIMENT trop chers au pays. Comparez avec ce grand pays de spéculation foncière qu' est l' Espagne.

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